Derniers articlesSOCIETE

INPTIC : pétition en éviction de Landry Badiali, l’administration rassure !

Ecouter l'article

Dans un courrier parvenu à la rédaction de Gabon Media Time (GMT) ce jeudi 7 août 2025, les enseignants de l’Institut national de la Poste, des Technologies de l’Information et de la Communication (INPTIC) ont dénoncé 3 ans de non-paiement des vacations. Plongés dans une précarité financière inacceptable, ces derniers ont lancé une pétition pour l’éviction de l’actuel Directeur général Landry Badiali, Directeur Général, qui s’est tout de même montré rassurant quant à la prise en compte de cette question.

Les témoignages convergent, les paiements de vacations, lorsqu’ils sont effectués, interviennent avec un retard systématique d’une année (N+1). Cette pratique, qualifiée « d’archaïque » par les enseignants, fragiliserait leur stabilité professionnelle. Résultat, ces derniers se retrouvent contraints d’abandonner leurs postes pour subvenir à leurs besoins. Cette situation, loin d’être anecdotique, révèle un manque criant de leadership et de gestion au sein de l’INPTIC. Conséquences, des cours interrompus, des enseignants démotivés et des étudiants privés d’une formation de qualité dans un secteur clé comme les technologies de l’information et de la communication.

Les enseignants de l’INPTIC vent debout !

Face à ce dysfonctionnement chronique, une pétition a été lancée pour exiger la démission de Landry Badiali. Disponible sur la plateforme Change.org. Cette dernière appelle à un changement de direction pour restaurer la confiance et garantir le respect des droits des enseignants. Cette mobilisation traduit l’exaspération d’un corps enseignant qui se sent méprisé et abandonné par une administration défaillante. L’INPTIC, en tant qu’institution stratégique pour le développement technologique du pays, ne peut se permettre de tels manquements. 

La crise actuelle met en péril non seulement les enseignants, mais aussi l’avenir de la jeunesse formée dans cet établissement. Un sursaut est nécessaire pour redonner à l’INPTIC ses lettres de noblesse et assurer un environnement de travail digne pour ses enseignants. Ces derniers appellent les autorités compétentes à prendre leurs responsabilités et à agir rapidement pour résoudre cette crise. Les enseignants, par la voix de Hans Ibouanga, se disent prêts à fournir des témoignages et des précisions pour éclairer l’opinion publique. 

L’administration rassure !

Dans le cadre du respect de l’équilibre de l’information, Gabon Media Time a pris le soin de contacter la direction générale de l’Institut national de la Poste, des Technologies de l’Information et de la Communication qui a reconnu une situation compliquée. « L’établissement vit de la subvention de l’Etat et de la convention avec l’ANBG qui couvrent respectivement 25% et 75% de ses charges », a-t-elle souligné 

Martelant au passage que « à ce jour seule la moitié de la subvention a été perçue ce qui a permis d’assurer une partie des charges obligatoires ». Il ressort également que même les frais de scolarité pris en charge par l’ANBG n’auraient pas été payés depuis 2 ans déjà. Ainsi donc, ces retards de paiement ne concerneraient pas que l’INPTIC. Cependant, l’administration dirigée par Landry Badiali rassure que « problème sera résolu avec le paiement des frais de scolarité par l’ANBG car ils couvrent 75% des charges de fonctionnement de l’institut, y compris les charges de vacations ». Nous y reviendrons !

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

GMT TV

Bouton retour en haut de la page