Industries extractives : Nicaise Moulombi soutient la refonte des contrats au nom de la transparence
Réagissant à l’appel du président de la République en faveur d’un partenariat « gagnant-gagnant » entre l’État et les opérateurs économiques, Nicaise Moulombi, 2ᵉ vice-président du Conseil économique, social et environnemental (CESE) de la Transition, a salué une orientation qu’il juge structurante pour un développement durable, équitable et transparent du Gabon.
Dans un contexte de refondation économique et institutionnelle, la prise de position de Nicaise Moulombi vient renforcer la ligne défendue par l’Exécutif. Dans une déclaration relayée par Gabon Media Time le 19 décembre 2025, le 2ᵉ vice-président du CESE de la Transition a exprimé son adhésion pleine et entière à la vision portée par le président Brice Clotaire Oligui Nguema, notamment en matière de gouvernance des secteurs extractifs.
« Je salue chaleureusement l’appel du Président de la République (…) à l’égard des opérateurs économiques pour qu’ils accompagnent sa vision du développement durable et équitable fondé sur un partenariat gagnant-gagnant entre eux et l’État », a déclaré Nicaise Moulombi. Pour ce dernier, la dynamique engagée marque une rupture avec les pratiques du passé, souvent critiquées pour leur opacité et leur déséquilibre au détriment de l’intérêt général.
Vers une remise à plat des conventions extractives
Au cœur de cette vision, la restructuration des conventions, contrats et licences dans les secteurs extractifs apparaît comme un levier stratégique. Nicaise Moulombi y voit une étape indispensable pour garantir la conformité juridique, la validité économique et la soutenabilité des accords liant l’État gabonais aux entreprises opérant dans les mines, le pétrole ou le bois.
Selon lui, cette démarche doit reposer sur une évaluation initiale rigoureuse, suivie de négociations devant aboutir soit à des avenants, soit à de nouveaux accords plus équilibrés. « La transparence de ce processus est une étape clé attendue par tous les citoyens gabonais », insiste-t-il, rappelant l’exigence croissante de redevabilité dans la gestion des ressources naturelles.
Restaurer la confiance et maximiser les retombées nationales
Pour le responsable du CESE, cette refonte contractuelle n’est pas dirigée contre les opérateurs économiques, mais vise au contraire à sécuriser un cadre clair, stable et équitable. Elle doit permettre à l’État de mieux capter la valeur issue de l’exploitation des ressources, tout en offrant aux investisseurs des règles lisibles et prévisibles.
À l’heure où la Transition affiche l’ambition de refonder le pacte économique et social, la position de Nicaise Moulombi illustre l’alignement progressif des institutions consultatives autour d’une gouvernance plus transparente, condition essentielle pour restaurer la confiance des citoyens et bâtir un développement réellement inclusif.









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