Indice Hanke : le Gabon, classé 19eme pays le plus miséreux en 2024 !

L’Indice annuel de la misère de Hanke (HAMI) pour l’année 2024, publié par l’économiste Steve H. Hanke, professeur à l’Université Johns Hopkins, dresse un tableau préoccupant du bien-être économique à travers le monde. Cet indice, qui évalue 162 pays, repose sur une formule combinant le taux de chômage (pondéré doublement), l’inflation, les taux d’intérêt bancaires, moins la croissance du PIB réel par habitant.
Pour faire clair, plus l’indice est élevé, plus la misère économique est importante. En 2024, le Soudan se hisse en tête du classement, suivi de l’Argentine et de la Syrie, tandis que le Gabon occupe la 19e place. Illustrant les défis économiques persistants en Afrique. Le Soudan, ravagé par des conflits internes et une instabilité économique, arrive en première position, marqué par une inflation galopante et un chômage élevé.
Le Gabon dans le rouge !
L’Argentine (2e) et la Syrie (3e) souffrent également de crises économiques et politiques, exacerbées par des taux d’inflation massifs. Parmi les pays africains, le Gabon (19e) se distingue négativement, devancé par des nations comme le Malawi (9e), l’Eswatini (10e) ou encore l’Afrique du Sud (12e). Malgré ses ressources pétrolières, le Gabon est pénalisé par un chômage persistant et une faible croissance économique. Reflétant une répartition inégale des richesses.
À l’autre extrémité du classement, des pays comme la Thaïlande (162e), Taiwan (161e) et la Suisse (158e) affichent les indices les plus bas. Ces pays bénéficient de faibles taux de chômage, d’une inflation maîtrisée et d’une croissance économique stable. Les nations européennes, comme le Danemark (145e), l’Allemagne (138e) ou la Norvège (130e), figurent également parmi les moins touchées, soulignant l’impact de politiques économiques solides.
Cet indice, bien que critiqué pour sa focalisation sur des indicateurs purement économiques, reste un outil clé pour mesurer la détresse économique. Il rappelle l’urgence de politiques favorisant la croissance et l’emploi, notamment dans des pays comme le Gabon, où le potentiel économique reste entravé par des inégalités structurelles.
GMT TV