Huile Cuisin’Or: les détaillants de quartiers également visés par les contrôles de la DGCC
Le coup de maître réalisé par les équipes de la brigade mixte de la Direction générale de la concurrence et de la consommation (DGCC) et de la Direction générale du Commerce (DGC) a donné le ton sur l’intensification des contrôles de conformité à la nouvelle mercuriale. D’ailleurs, le Directeur de la répression des fraudes a d’ores et déjà annoncé que l’opération s’étendra vers les détaillants.
Pris la main dans le sac le mercredi 28 septembre dernier, en flagrant délit d’augmentation anormale du prix de l’huile de palme raffinée de marque Cuisin’Or, le magasin Gabo’Prix sis à la poste d’Akebe, enseigne du groupe Ceca-Gadis, est depuis fermé à titre provisoire. Une décision qui démontre la détermination de l’État via ses bras séculiers au nombre desquels la Direction générale de la concurrence et de la consommation entend lutter davantage contre la vie chère.
Et cela passe inéluctablement par l’interpellation des « commerçants véreux » qui usent de subterfuges pour créer une rareté pour , in fine, imposer leur loi commerciale qui ne serait finalement qu’une atteinte à la mercuriale. Pour ce faire, le numéro vert 8085 mis en service pour signaler les abus constatés par les consommateurs ne devrait pas être joint que pour les grossistes agréés ou non.
À l’instar du magasin provisoirement fermé, les magasins détaillants trivialement appelés « mauritaniens » ou « boutiquiers » sont dans l’œil du cyclone. C’est en tout cas ce qu’a révélé Anex Rodrigue Ngouoni en marge de sa descente à Gabo’Prix, enseigne du groupe Ceca-Gadis, propriété de Michel Essonghe. Au vu des dénonciations tous azimuts faites sur la toile, il va sans dire que la conformité est donc la meilleure voie à suivre pour éviter de subir les affres de la justice.