Hervé Patrick Opiangah : « le Gabon n’est la chasse gardée de personne d’autres que les Gabonais »
La divulgation de la liste des participants au Dialogue national inclusif prévu s’ouvrir ce mardi 02 avril 2024 continue de faire grincer des dents au sein de la classe politique gabonaise. Ainsi, à l’instar de plusieurs acteurs politiques et de la société civile, le Coordinateur Général de la plateforme politique Vision 2025 Hervé Patrick Opiangah a interpellé ce samedi 30 mars l’ensemble des acteurs prenant par à ces assises sur la nécessité d’inclure toutes les composantes de la société mais surtout privilégié l’intérêt général.
A quelques heures de l’ouverture du Dialogue national, son organisation semble faire l’objet de vives critiques. Au nombre des griefs, le refus du gouvernement de prendre en compte la question de la mise en place d’une commission vérité et réconciliation pour traiter des victimes des crises postélectorales de 2009 et 2016, la mise à l’écart de nombreux acteurs de la vie politique gabonaise et même l’absence de transparence.
Les craintes d’Hervé Patrick Opiangah et de Vision 2025 sur le Dialogue national
Des agissements décriés par la plateforme politique Vision 2025 qui par la voix de son coordinateur général a tenu à s’insurger contre ces nombreux manquements qui laissent entrevoir de « grands risques que le Dialogue national devienne non inclusif et sans souveraineté » surtout avec l’exclusion d’une grande composante de la société. « Les recommandations du dialogue doivent être l’expression de la volonté générale. Et pour qu’il en soit ainsi, toutes les composantes de la société qui sont le socle de notre nation doivent être représentées », a martelé Hervé Patrick Opiangah.
Soulignant la nécessité de bâtir un Etat plus fort, il a relevé que cette ambition ne pouvait être atteinte sans l’implication de tous mais surtout qu’aucune personnalité politique ou même de la société civile s’érige en maître des horloges dans un pays qui se veut démocratique. « Si nous voulons des institutions fortes, elles doivent être au-dessus des hommes. Le Gabon n’appartient ni au CTRI ni au gouvernement ni aux syndicats… Il n’est la chasse gardée de personne d’autre que les Gabonais. », a indiqué le coordinateur général de la plateforme Vision 2025.
En parlant des reformes et dialogue national au Gabon, je conseille aux interressés sur le changement constitutionnel au Togo faisant basculer le pays dans le régime parlementaire, de lire mon article que j’ai écris à propos de ça dans lequel je fais une analyse sur les raisons profondes de ce changement constitutionnel, qui n’est qu’une énième manœuvre de Faure Gnassingbé pour perpétuer leur clan au pouvoir. Une manœuvre que j’avais déjà vu venir car j’avais parlé de ça dans mon article sur les “familles présidentielles dynastiques africaines au monde”, dans la partie concernant le Togo et le clan Eyadéma Gnassingbé. Pour ceux qui avaient lu cet article scientifique, savent de quoi je parle. Voici le lien, et vous pouvez partager ça aussi à ceux qui sont intéressés: https://www.academia.edu/116908166/Changement_Constitutionnel_au_Togo_Instauration_du_R%C3%A9gime_Parlementaire_Faure_Gnassingb%C3%A9_le_Boulanger_de_Lom%C3%A9_Monarque_pour_toujours
À propos de l’élection présidentielle sénégalaise, pour ceux qui sont intéressés par ça notamment pour ceux qui veulent une autre lecture de cette élection en dehors du récit officiel parlant de “la victoire historique de Bassirou” ou encore de “la soit disant maturité de la démocratie sénégalaise”, j’ai eu à faire une autre analyse de la partie sombre, non dite de cette soit disante élection de Bassirou, loin du récit officiel repris par certains médias selon lequel: “Bassirou, candidat anti système est élu, président du Sénégal, victoire historique”. Mon analyse va dans le même sens de l’analyse qu’a fait aussi madame Nathalie Yamb dans sa récente vidéo youtube, à propos de cette élection présidentielle au Sénégal, dans l’article scientifique que j’avais publié. Dans mon article j’ai évoqué que Bassirou a le profil idéal (moins radical que Sonko vis à vis de la FrançAfrique, et moins revanchard que Sonko vis à vis de Macky Sall), et ainsi Bassirou a été coopté déjà par le système FrançAfrique ou sera coopté par le systeme FrançAfrique après son investiture, mais le système a déjà l’assurance qu’il va pas refuser d’intégrer la FrançAfrique de par son profil idéal d’où il a été laissé d’être candidat et de lui donner la victoire. Maintenant si coup de théâtre, il refusait d’intégrer la FrançAfrique, on lui rendra juste la présidence difficile.
Par contre il y a certains points naturellement comme dans tout débat dans lesquels moi je ne concorde pas avec madame Yamb, par exemple dire que Sonko a été aussi dans le deal, moi je ne pense pas que Sonko a été dans le deal, puisque naturellement il était inéligible à l’élection donc il est un tigre en papier. Par contre Bassirou a été dans le deal. Exactement le deal que madame Yamb a parlé, c’est ça, il y’a des points de leur programme certainement qu’ils vont pas appliquer dans le cadre du deal. Mais moi j’ai parlé dans mon analyse que Bassirou est carrément entré dans le système de la FrançAfrique, loin du simple deal. Et que quand Sonko connaîtra la traîtrise de son “ami”,il le combattra et Sonko finira en prison, ceux là aussi qui vont voir mon analyse comme du complotisme, j’ai répondu à eux aussi dans cet article.
En tout cas un article intéressant et je conseille à lire ça à ceux qui veulent avoir une autre lecture sur cette élection présidentielle sénégalaise, loin du récit officiel repris par certains médias selon lequel: “Bassirou, candidat anti système est élu, président du Sénégal, victoire historique”. Voici le lien de l’article pour les intéressés, et vous pouvez partager ça aussi à ceux qui sont intéressés:https://www.academia.edu/116907650/Bassirou_Diomaye_Faye_%C3%A9lu_pr%C3%A9sident_du_S%C3%A9n%C3%A9gal_ou_la_Farce_du_num%C3%A9ro_2_moins_radical_choisi_par_le_syst%C3%A8me_Fran%C3%A7Afrique