Hépatite C : une maladie guérissable en cas de détection rapide
À l’occasion de la Journée mondiale du dépistage de l’hépatite C, célébrée le 16 octobre 2025, le Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL) a décidé de sensibiliser les populations sur cette maladie encore trop méconnue. Cette initiative vise à encourager le dépistage précoce, étape essentielle pour sauver des vies, car l’hépatite C, souvent silencieuse, est aujourd’hui guérissable dans plus de 95 % des cas grâce aux traitements antiviraux modernes.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) indique que l’hépatite C est une infection du foie causée par le virus de l’hépatite C (VHC). Elle se transmet principalement par le sang. Parmi les principales sources de contamination figurent les injections non sécurisées, le partage de matériel d’injection, les transfusions sanguines non contrôlées, les tatouages ou perçages réalisés avec du matériel contaminé, ainsi que certaines pratiques esthétiques à risque. Plus rarement, la transmission peut survenir de la mère à l’enfant ou lors de rapports sexuels non protégés. Le respect des règles d’hygiène, l’usage de matériel stérile et la vigilance en milieu médical restent donc les meilleurs moyens de prévention.
Le CHUL en première ligne pour encourager le dépistage au Gabon
Souvent appelée « la maladie silencieuse », l’hépatite C peut évoluer pendant plusieurs années sans provoquer de signes apparents. Lorsque les symptômes se manifestent, ils se traduisent par une fatigue intense, des douleurs abdominales, une jaunisse, des urines foncées ou une perte d’appétit. Sans traitement, la maladie peut évoluer vers une cirrhose ou un cancer du foie. D’où l’importance du dépistage, qui repose sur un simple test sanguin disponible dans les structures sanitaires et les hôpitaux du pays, notamment au CHUL. Une prise en charge rapide permet d’éviter les complications graves et de retrouver une vie normale.
À travers cette journée de sensibilisation, le CHUL entend rappeler que le dépistage est une démarche de prévention mais aussi de protection collective. Se faire dépister régulièrement, éviter le partage d’objets coupants, utiliser du matériel stérile et adopter des comportements responsables permettent de limiter la propagation du virus. L’hépatite C n’est pas une fatalité. En s’informant, en se dépistant et en se soignant, chacun peut contribuer à éradiquer cette maladie au Gabon.










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