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Grève aux Transports : la CGPMEI fustige l’absence de service minimum et les désagréments sur les activités de ses membres

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Alors que l’intersyndicale des Transports, de la marine marchande et de la mer poursuit son mouvement de grève entamé depuis le 16 juillet, des voix commencent à se lever pour dénoncer le non-respect de certaines règles qui encadrent le droit de grève en République Gabonaise. C’est notamment le cas de la Confédération générale des PME-PMI (CGPMEI), qui a rencontré le 19 juillet dernier le ministre de tutelle, Loïc Ndinga Moudouma.

Malgré la démarche entreprise par le ministre Loïc Ndinga Moudouma afin que cesse la grève de l’Intersyndicale des transports, les syndicats ont durci le mouvement au point de ne plus assurer le service minimum, notamment au sein de la Direction générale du transport terrestre. Selon la CGPMEI, il s’agit d’une violation de la législation qui entrave les activités de ses membres.

L’intersyndicale désormais hors la loi ? 

C’est ce qu’a laissé entendre la Confédération générale des PME-PMI au ministre Loïc Ndinga Moudouma. En effet, selon son président, Emmanuel Marcos Zue Meye Eyene, les méthodes employées par les agents en grève engendrent des conséquences dommageables sur l’activité de ses membres. Lesquelles méthodes tiennent selon ce dernier à l’absence d’un service minimum comme l’exige la loi.


« Nous avons saisi le ministre pour manifester notre mécontentement suite aux méthodes employées par les agents grévistes. Méthodes dues à l’interruption brusque des activités administratives au sein d’un certain nombre d’administrations liées au département des Transports. Interruptions qui causent du tort aux activités des entrepreneurs membres de confédérations patronales », a déploré Emmanuel Marcos Zue Meye Eyene, cité par par notre confrère l’Union.

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