Geoffroy Foumboula : « Le sang du petit Cameron crie justice »
Quelques heures seulement après la découverte du corps du petit Cameron, recherché depuis plusieurs jours par la famille, l’opinion publique nationale est dans l’effroi, les réactions d’appel à la justice se multiplient. Parmi celles-ci, Geoffroy Foumboula Libeka, acteur civique et ancien député de la transition, qui a posté un message sur sa page Facebook ce 22 décembre 2025, appelant à une réponse immédiate des autorités.
Dans une publication empreinte de gravité, Geoffroy Foumboula a d’abord adressé ses condoléances à la famille endeuillée, condamnant avec fermeté ce qu’il qualifie d’« acte macabre perpétré contre un innocent ». Revenant sur les circonstances troublantes de la disparition de l’enfant, l’acteur civique évoque des éléments laissant craindre un enlèvement aux méthodes assimilables à des crimes rituels. Il affirme que cette affaire constitue un test majeur pour la République en construction, déclarant sans détour « On ne peut écrire la nouvelle République avec les pratiques démoniaques des précédentes : stop à ces pratiques et que justice soit rendue ».
Une justice attendue face à l’héritage des crimes impunis
Pour Geoffroy Foumboula Libeka, l’émotion suscitée par la mort du petit Cameron ravive une blessure ancienne dans notre société, celle de l’impunité. Il rappelle qu’au cours des précédentes Républiques, certaines catégories de personnes semblaient hors de portée de la justice, notamment « les commanditaires des crimes rituels » et « les grands détourneurs de fonds publics ». Selon lui, seuls les exécutants étaient régulièrement interpellés, pendant que les véritables instigateurs demeuraient protégés. Une pratique qu’il juge incompatible avec les ambitions affichées par la Transition et la nouvelle République.
L’ancien député de la Transition s’interroge également sur la résurgence de ces pratiques, longtemps passées sous silence, et sur un possible lien avec le retour en force de figures issues de l’ancienne République. « Ce n’est pas le pauvre chômeur vivant à Kinguélé qui peut commanditer un crime rituel », martèle-t-il, appelant à une enquête approfondie et impartiale. Pour lui, l’heure n’est plus à une « justice spectacle » où l’on expose des suspects sans remonter toute la chaîne de responsabilités. Citant une phrase lourde de sens, il conclut « Le sang du petit Cameron crie justice », avertissant que l’honneur même de la République serait engagé si toute la lumière n’était pas faite sur cette affaire.








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