Gabon: violences économique et domestique, deux maux à éradiquer d’ici 2030
À l’instar de la communauté mondiale, le Gabon célèbre chaque 25 novembre de l’an, la Journée Internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Placée sous le thème « violences économiques et domestiques : un frein à l’épanouissement, au développement intégral des femmes, des filles et de la famille », cette date est l’occasion pour le gouvernement de rappeler que seul un engagement de tous permettra l’éradication de ces actes.
C’est à l’occasion de célébration de la 23ème édition de la Journée Internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes placée sous le thème « violences économiques et domestiques : un frein à l’épanouissement, au développement intégral des femmes, des filles et de la famille », qu’Erlyne Antonela Ndembet Damas, Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Chargé des Droits de l’Homme et de l’Égalité des Genres, est revenue sur la portée de cette date.
Pour le membre du gouvernement, « la célébration de cette journée de commémoration a pour but de rappeler aux Etats membres des Nations Unies, leur engagement ferme et résolu à lutter contre les violences de toutes natures dirigées particulièrement et spécifiquement contre les femmes et qui sont susceptibles de leur causer des souffrances physiques, psychologiques et économiques irréversibles », a-t-il souligné. Avant-gardiste dans le domaine, notre pays a cerné l’urgence de s’attaquer à ces actes déviants.
Conscients que ces violences sont un « obstacle au développement harmonieux des sociétés et des Etats », les pouvoirs publics et la Fondation Sylvia Bongo Ondimba (FSBO) ont entrepris de s’attaquer aux violences économiques et domestiques dont sont victimes les femmes partout dans le monde. Rappelant qu’il s’agit d’un frein à l’autonomie des jeunes filles et femmes, Erlyne Antonella Ndembet épouse Damas a précisé que ces violences très sont maquillées en « préservation de la famille » via les traditions et les coutumes.
Occasion pour le membre du gouvernement d’inviter tout un chacun à mener ce « combat noble » qui est loin d’être une fatalité. Pour ce faire, sous les hautes instructions d’Ali Bongo Ondimba, le gouvernement entend poursuivre son action via la stratégie « Gabon-Egalité » pour s’attaquer aux racines sociales profondes de ce phénomène inacceptable. Aussi, il revient donc à tous de « redoubler de vigilance ». Et ce, afin de mettre à l’abri de toute violence, la femme quelle que soit sa condition sociale. Ne dit-on pas que le développement harmonieux et durable passe par l’inclusion des femmes.