Gabon : VIH/Sida, diabète, hypertension, ces maladies qui focalisent l’action gouvernementale
Décidément l’action gouvernementale notamment en matière de santé n’est focalisée que sur des maladies spécifiques tandis que d’autres semblent négligées. La preuve, à l’occasion de la journée mondiale de la santé célébrée ce dimanche 7 avril 2024, le ministère de la santé dans son agenda a mis un accent sur le VIH/Sida, l’hypertension artérielle, le diabète, entre autres. Qu’en est-il donc des autres pathologies?
Depuis toujours il y a une disparité très importante et perceptible en matière de santé, surtout au niveau de l’implication du gouvernement à prendre en compte certaines pathologies. Alors qu’à l’occasion de la journée mondiale des maladies rares, la journée internationale contre l’épilepsie entre autres le ministère de la Santé n’a pas daigné communiquer. Ce sont toujours les mêmes maladies qui bénéficient du soutien et de l’attention des pouvoirs publics. Comment espérer que les dysfonctionnements cessent ?
Lorsqu’on fait l’état des lieux de notre système de santé, les carences sont encore très perceptibles. La disparité au niveau de la répartition du personnel de santé n’est toujours pas résolue, le comportement du personnel soignant laisse à désirer. À cela s’ajoute le manque d’implication du ministère de tutelle en ce qui concerne les maladies mentales, et d’autres pathologies qui sévissent dans le pays. Mais force est de constater que tout est concentré sur les mêmes causes depuis des années.
Le ministre de la Santé appelé à évaluer les réels problèmes des populations
Lors de son passage à l’émission les Grands dossiers sur Gabon 1ère, un point vif nécessite d’attirer l’attention des autorités c’est le fait que la diarrhée aiguë est plus 3 fois plus meurtrière que le VIH/Sida. Une situation qui démontre qu’il y a d’autres maladies qui font des ravages au Gabon mais qui ne sont pas prises au sérieux. Face à cette situation, il serait judicieux qu’un réel travail de fond soit fait. À quand la réelle implication du gouvernement pour les maladies rares qui sont pourtant l’une des causes de stigmatisation des personnes qui en souffrent.
Le Gabon est un pays de 2,5 millions d’habitants, de gros efforts doivent être consentis pour le bien-être des populations. Tout le monde ne souffre pas du VIH/Sida, du diabète, ou de l’hypertension artérielle. L’insalubrité est un problème de santé publique, qui est à l’origine des maladies respiratoires, et d’autres affections.