Gabon : vers une réforme de l’École normale supérieure
Dans un contexte de refonte du système éducatif gabonais, la ministre de l’Éducation nationale et de l’Instruction civique, Camélia Ntoutoume-Leclercq, a annoncé la convocation prochaine d’une commission ad hoc pour réfléchir sur une nouvelle gouvernance de l’École Normale Supérieure (ENS). Cette décision s’inscrit dans une volonté de moderniser la formation des enseignants et d’adapter cette institution aux réalités du secteur éducatif.
Une réorganisation en profondeur de l’ENS. L’École Normale Supérieure, chargée de la formation des enseignants et des encadreurs pédagogiques, est aujourd’hui confrontée à des défis structurels et organisationnels majeurs. « Le dossier ENS pose deux problématiques fondamentales qui auraient dû trouver des solutions depuis fort longtemps », a reconnu la ministre d’État.
Parmi les questions clés à résoudre, figurent : la clarification du statut juridique de l’ENS; la redéfinition des missions fondamentales de l’établissement; l’amélioration des conditions de formation des futurs enseignants. « Une commission ad hoc sera convoquée dans les tout prochains jours à l’effet de réfléchir, dans l’intérêt supérieur de la Nation, et proposer au gouvernement le nouveau modèle de gouvernance de cette école », a précisé Camélia Ntoutoume-Leclercq.
Des réformes pour répondre aux attentes de la communauté éducative
Consciente de l’importance de l’éducation dans le développement du pays, la ministre a réaffirmé sa détermination à améliorer le système éducatif gabonais sous la direction du président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, et sous la coordination du Premier ministre Raymond Ndong Sima. « Nous avons achevé le premier trimestre avec des résultats scolaires en hausse. Nous amorçons le deuxième trimestre, au cours duquel nous terminons à peine avec l’évaluation du 3e palier au secondaire », a-t-elle souligné.
L’École Normale Supérieure, véritable pilier de la formation des enseignants, pourrait donc connaître des changements majeurs dans les prochains mois. Reste à savoir quelles seront les décisions prises par la commission ad hoc et comment elles seront mises en œuvre pour assurer une éducation de qualité aux générations futures.
GMT TV