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Gabon: vers une élection partielle à  Tchibanga après la démission de Doukaga Kassa

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Le siège de député du 1er arrondissement de la ville de Tchibanga, dans la Nyanga est vacant depuis le 8 mars dernier, date de la démission  de l’ancien député du parti Les Démocrates (LD), Jean Pierre Doukaga Kassa, actuel ministre de l’Economie numérique. Plusieurs semaines après, les populations de ce siège sont toujours sans représentant à l’Assemblée nationale. Et leurs yeux sont désormais  tournés vers le Centre national des élections (CNE,) organe chargé de l’organisation du scrutin, qui  visiblement ne semble pour l’instant se presser 

A quand l’organisation de l’élection législative  partielle dans le 1er arrondissement de la ville Tchibanga? C’est la question que se posent plusieurs observateurs de la vie politique, après la démission de Jean Pierre Doukaga Kassa. Le cadre du parti politique Les Démocrates avait démissionné de ce parti, après son entrée au gouvernement et avait par la suite rejoint les rangs du parti démocratique gabonais (PDG).  

Si l’ancien député ne pourra pas se représenter sur ce siège avant six mois, comme l’exige la loi, d’autres candidats par contre affûtent leurs armes et lèvent désormais leurs yeux vers le CNE, organe chargé de l’organisation du scrutin, pour savoir à quel moment il compte s’activer. Faut-il rappeler que conformément à l’article 39 de la Constitution dispose que « en cas de démission ou d’exclusion dans les conditions statutaires d’un membre du parlement du parti politique auquel il appartient, au moment de son élection et si ce parti a présenté sa candidature, son siège devient vacant à la date de sa démission ou de son exclusion ». 

La loi fondamentale précise qu’il est alors procédé dans un délai de deux mois au plus tard à une élection partielle. Toute chose qui devrait se faire après le constat de la vacance du siège à travers la saisine du bureau de l’assemblée nationale par les LD. L’organisation d’une élection, aussi partielle soit-elle, nécessite une mobilisation importante de matériel et de fonds. Le CNE est-il apte à pouvoir organiser cette élection à l’heure actuelle? A-t-il les fonds nécessaires, les conditions sont-elles réunies? A l’approche des prochaines  échéances électorales de 2023, ce siège restera-t-il vacant  pour espérer faire de l’économie dans les caisses de l’Etat?  Les yeux sont désormais tournés vers le CNE qui devrait apporter des ecarcissments à ce sujet.

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

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