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Gabon : vers une campagne de sensibilisation sur les déchets plastiques par la DGCCRF

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La Direction générale de concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a annoncé une descente sur le terrain de quinze jours allant du 15 au 30 octobre. Et ce, afin de sensibiliser les consommateurs et opérateurs économiques sur l’usage du sachet écologique à usage unique. Une descente qui suit l’entrée en vigueur officielle de l’interdiction des sacs plastiques sur le marché gabonais.

Après la première phase de test annoncée par le ministère de l’environnement, et qui s’est étendue depuis le 3 juillet dernier à l’occasion de la journée de lutte contre les déchets plastiques, les emballages plastiques sont désormais interdits dans toutes les surfaces commerciales. Une problématique de santé publique, d’environnement et de gestion de déchets à laquelle la DGCCRF compte bien mettre un terme. 

Deux semaines pour changer les habitudes des populations !

Dans cette mission contre les déchets plastiques, l’objectif de la DGCCRF est sans appel. « Nous avons pour objectif de retirer tous les emballages plastiques du marché national», a martelé Élise Ntsame Obame, directrice générale de l’institution. De ce fait, l’entité agira suivant un plan en deux étapes. « Nous allons d’abord retourner sur le terrain pour une phase répressive du 15 au 30 octobre pour sensibiliser à nouveau avant de passer à l’action et sévir »,a précisé la directrice générale. 

Cette opération touchera aussi bien l’opérateur économique soit, les commerçants des grandes et petites surfaces,  que le consommateur final, soit le client. Ainsi, l’entrée en vigueur de cette législation le 23 septembre, « interdit la production, l’importation, la commercialisation, la distribution et l’utilisation des sacs plastiques à usage unique sur toute l’étendue du territoire national. »,a indiqué Élise Ntsame Obame, directrice générale de la DGCCRF. 

Seuls les secteurs médical, pharmaceutique, industriel, agricole et de collectes de déchets sont exemptés de cette législation. A terme, l’usage de ces sacs plastiques permettra de réduire la quantité de déchets plastiques qui s’élèvent à 36 tonnes par jour pour la seule ville de Libreville. Un défi que la DGCCRF se dut prête à relever afin de parvenir à une ville saine et biodégradable. « C’est un souhait qu’on y arrive » a conclu Élise Ntsame Obame.  Désormais, les gabonais devront s’adapter à un emballage qui respecte aussi bien leur santé que l’environnement. 

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