Gabon : vers un partenariat économique avec le groupe Adit

Depuis quelques jours, une délégation du groupe français Adit, représentée par sa filiale ESL Rivington, séjourne dans le pays pour explorer des opportunités d’investissement. Spécialisé dans l’intelligence économique, le groupe ambitionne de contribuer au développement économique du Gabon à travers la valorisation des crédits carbone, la transformation locale des matières premières et l’exploitation durable des ressources halieutiques.
Malgré une transition diversement appréciée, notre pays le Gabon continue d’attirer l’attention des investisseurs internationaux. Et ce, grâce aux ressources naturelles abondantes et son couvert forestier exceptionnel. Pour preuve, le jeudi 5 juin 2025, Bruno Delaye, vice-président du groupe Adit, a rencontré Alexandre Barro Chambrier, vice-président du gouvernement de transition, accompagné de Marc Ona Essangui, 3ème vice-président du Sénat de la Transition.
Une opportunité inouïe à saisir !
Durant cette rencontre, haute en importance, les représentants du groupe Adit ont présenté les opportunités d’investissement proposées par le groupe français et d’échanger sur les priorités du gouvernement gabonais. « Il était question de voir comment le Gabon peut mieux valoriser sa politique d’environnement et de protection de la forêt primaire » a souligné Bruno Delaye. Pour sa part, le vice-président du gouvernement a exposé les grandes lignes du Plan d’action gouvernemental 2025-2032, inspiré du projet de société du président de la République.
Il en ressort que cd plan met l’accent sur la diversification économique à travers le renforcement des chaînes de valeur, la transformation locale des ressources du sol et du sous-sol, ainsi que le développement de mécanismes financiers liés aux crédits carbone. Ces initiatives s’inscrivent pleinement dans le cadre du Plan de Développement National (PND), qui vise à dynamiser l’économie gabonaise tout en préservant son patrimoine environnemental unique. Le but étant de retrouver son lustre d’antan et son statut « poumon de l’Afrique ».
Avec plus de 80% de sa surface recouverte de forêts, ce partenariat potentiel constitue d’emblée une opportunité de concilier développement économique et préservation de l’environnement. Une chose est d’ores et déjà certaine, c’est que la transformation locale des ressources minières et halieutiques mêlée à la valorisation des crédits carbone, pourrait positionner notre pays au rang de modèle de développement durable en Afrique centrale. Gageons que les discussions entamées entre le groupe Adit et les autorités gabonaises se concrétiseront en partenariat stratégique bénéfique.
GMT TV