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Que sont-ils devenus ? (Acte 2) Medang Lawana , Sinsh’O et Cam

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Respectivement précurseur et acteurs majeurs du mouvement Hip-Hop dans les années 90, Lawana et Sinsh’O, Cam, ont laissé des traces indélébiles. Loin des projecteurs depuis des années, GMTme s’est interrogé sur ce que sont devenus nos vedettes d’enfance. 

Pour beaucoup encore aujourd’hui, ces artistes ont posé les jalons du mouvement rap au Gabon. De Siya Po’Ossi X à Mapane Lifestyle, GMTme a enquêté sur ces étoiles de la scène qui brillent dans d’autres domaines d’activités.  

  1.  Le légendaire Lawana a remplacé le Mic par la Sainte Bible

Après avoir été longtemps recherché dans son célèbre morceau To kill Lawana, « contrôle d’identité, lawana recherché. Fatigué ils ne m’ont pas retrouvé », il semble que l’ex sociétaire du Siya Po’Ossi X ait trouvé refuge aux Etats-Unis. 

Le charismatique auteur de Vive la vie de son vrai nom Arland Nguema évolue désormais en tant qu’Homme de Dieu en sa qualité de pasteur Evangéliste. Une reconversion inespérée mais qui ne surprend pas tant en qualité de rappeur, il prêchait déjà l’évangile. Mais celle de la rue.

  1. Sinsh’O ou Steeve Chasa Ondo 

Dans le titre Ne ferme pas les yeux avec le mythic Hay’oe, Steeve Chasa Ondo alias Sinsh Ffarel’O, Directeur général de Télé Africa dénonçait les conditions de vie des jeunes gabonais qui par manque d’encadrement du gouvernement s’adonnait à des pratiques peu louables. 

Fait étonnant, durant les élections présidentielles de 2016 il conduit auprès des jeunes la campagne d’Ali Bongo avec le titre « la parole aux jeunes 2.0 » accompagné du groupe Hay’oe. Ce système qu’ils ont longtemps critiqué a eu raison d’eux aujourd’hui. 

  1.  Cam, le CEO de Yorha Consulting

Le conscientiseur Camille Epembia a poursuivi dans ce qui faisait de lui le porte-parole du bas peuple. Après avoir éveillé les consciences par son rap, « tant que les matitis existent et que le peuple a faim, parler d’autre chose pour moi est impossible car on assiste ici au social génocide » il est désormais fondateur et conseiller d’une structure d’aide d’empoi pour les jeunes. Une suite plus ou moins logique. 

Esther Kengue

Diplômée en Communication des organisations, l'écriture est une vocation que je mets au quotidien au profit de la rédaction de Gabon Media Time pour servir mon pays.

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