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Gabon : une scission de la SEEG pour un meilleur contrôle des activités

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En quête de solutions pour venir à bout des sempiternelles difficultés en matière d’eau, d’électricité et d’énergie, les commissaires du dialogue national inclusif ont évoqué la question de la scission de la Société d’Energie et d’Eau du Gabon (SEEG) en deux entités distinctes. L’une dédiée aux questions de l’eau et l’autre à celles de l’électricité. Une solution qui devrait permettre d’améliorer le système de production, de transport et de distribution d’eau et d’électricité. 

Clôturé le 30 avril dernier par la remise officielle du rapport au président de la Transition le Général Brice Oligui Nguema, le dialogue national inclusif a permis de recentrer les débats sur des problématiques qui touchent au quotidien des Gabonais. Parmi elles, la desserte en eau et en électricité. Un sujet qui fâche, tant les difficultés dans ce domaine sont légion. Ainsi, soucieux de doter le pays d’un système performant de production, de transport et de distribution d’eau et d’électricité couvrant l’ensemble du territoire, les commissaires ont évoqué la question d’une scission de la SEEG, en deux entités distinctes.

En effet, considérant une « interférence entre l’eau et l’électricité dans le règlement des factures » et dans la gestion globale de cette société étatique, ces derniers ont plaidé pour une « séparation de la SEEG en deux entités autonomes, l’une pour l’eau et l’autre pour l’électricité », sous réserve que l’Etat investisse dans les équipements de production. Un plaidoyer visant à libéraliser un secteur qui génère plus de 230 milliards de FCFA de chiffre d’affaires par an, tout en le rendant plus performant à travers le renforcement de la transparence, la redevabilité de la SEEG, sa gouvernance interne et la gestion de ses ressources. 

Une scission pour faciliter l’accès aux produits de la SEEG et protéger le client

Dans un contexte de grands changements, cette initiative visant à scinder la SEEG en deux entités distinctes peut s’avérer bénéfique pour plusieurs raisons. Avoir une entité distincte axée uniquement sur la gestion de l’électricité, garantirait qu’il existe des experts qui comprennent les subtilités du système électrique et pourront prendre des décisions éclairées pour garantir la fiabilité et l’efficacité. Idem pour l’adduction en eau, qui est un enjeu majeur de développement.

Si pour l’heure cette recommandation n’a pas encore trouvé d’échos auprès des autorités de la transition, il apparaît à première vue qu’en séparant la gestion de l’électricité de celle de l’eau comme c’est le cas en France par exemple avec EDF et Veolia, chaque entité peut se concentrer sur ses fonctions essentielles sans être alourdie par les complexités de l’autre. Une spécialisation qui devrait indéniablement conduire à une plus grande efficacité dans les opérations et la prise de décision, tout en améliorant la gestion des risques. 

Casimir Mapiya

« Mieux vaut une vérité qui fait mal, qu'un mensonge qui réjouit. » Proverbes berbères

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Un commentaire

  1. L’eau est dépendante de l’électricité.
    La solution à ce problème est dans des assises internes au personnel de la SEEG.
    La prise en compte de leurs propositions relèvera la SEEG.

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