Gabon: une dame poignardée à Owendo dans son véhicule
Le lundi 25 janvier qui a marqué l’entrée en vigueur des nouvelles mesures gouvernementales notamment le retour du couvre-feu à 20 heures, a été l’occasion pour certains délinquants de s’arrimer à la donne. Selon le quotidien L’Union de ce vendredi 29 janvier, alors qu’une dame rentrait paisiblement de ses activités professionnelles, elle aurait été agressée à l’arme blanche par un jeune homme au quartier Awoungou dans la commune d’Owendo.
La délinquance juvénile ne semble pas avoir connu un recul en dépit des restrictions gouvernementales sur les heures de circulation autorisées. Dernier fait en date, qui met en exergue la hausse vertigineuse de l’insécurité, la mésaventure vécue par une compatriote à bord de son véhicule à Awoungou dans la commune d’Owendo. Selon notre confrère le quotidien L’Union, une dame se rendant chez elle a été apostrophée brutalement par un délinquant visiblement rompu à la tâche.
Ce soir-là, aux alentours de 19 heures, la victime qui a préféré garder l’anonymat par crainte de représailles, aurait été prise en embuscade dans son véhicule Toyota de type Prado à la hauteur du marché municipal d’Awoungou. Le braquage aurait été favorisé par la présence des dos-d’âne. Puisqu’à ce niveau, les automobilistes sont contraints de ralentir. Une aubaine donc pour son bourreau qui ne manquera pas de saisir l’occasion royale qui s’offrait à lui.
Tel un fauve, il bondit sur sa proie, en l’occurrence celle qui pourrait faire sa mère, et se saisit de son sac posé sur la banquette. Tentant d’opposer une résistance, la dame aurait excité son agresseur qui sort un couteau et lui lacère à maintes reprises. Déséquilibrée, l’automobiliste perd le contrôle du volant pendant que le jeune homme prend ses jambes à son coup pour fondre dans la nature.
La victime n’aurait eu la vie sauve que grâce à la promptitude des témoins oculaires, impuissants face à la teneur des évènements. Dans la foulée, la dame trouve la force nécessaire pour alerter ses proches. Elle sera par la suite internée en soins intensifs au Centre hospitalier universitaire d’Owendo (CHUO).
Son pronostic vital ne serait nullement engagé. À l’heure où nous couchons ces lignes, une plainte déposée contre X est en cours et aucune langue ne s’est déliée. Une triste situation qui est de plus en plus vécue par les riverains qui ne savent plus à quel saint se vouer.