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Gabon : un taux de chômage de 22% selon Solange Ngiakié

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C’est à l’occasion d’un entretien chez notre confrère Gabon 24 que la ministre du Travail a fait la lumière sur la situation du chômage dans notre pays. S’appuyant sur les données chiffrées de 2010 fournies par les organismes internationaux, Solange Ngiakié a révélé que le taux est de 22%. Notons qu’il s’agit de la population active.

Si en apparence la précarité ambiante laisse croire à un chômage galopant, il semble finalement que le taux de chômage dans notre pays n’oscille pas les 25%. D’ailleurs, selon le membre du gouvernement, on ne serait qu’à 22% du nombre de personnes en âge de travailler disponibles sur le marché du travail. Seul bémol, Solange Ngiakié a appelé à la prudence tant ces données datent d’il y a 13 ans.

Seulement 22% de chômage global au Gabon 

C’est l’information rendue publique récemment par la ministre chargée du travail. Interrogée par Laetitia Ngalebika sur le niveau réel du chômage dans notre pays, Solange Ngiakié a tenu à rappeler que la compilation de données n’est pas chose aisée. « Nous ne sommes pas capables en tant que ministre du travail de faire un état des lieux par rapport au taux du chômage », a-t-elle souligné.

Avant de poursuivre en s’appuyant sur l’enquête menée par la Banque mondiale. « Nous ne tenons que les derniers chiffres qui nous sont communiqués. Selon la Banque mondiale, le taux de chômage est à 22 % », a-t-elle indiqué. Tout en précisant que ces données sont vieilles de 2010. Soit 13 ans qu’aucune mise à jour n’a été faite. Reste à savoir si cette donnée traduit la réalité.

Un chômage assumé par l’État ?

Pour contenir les dépenses publiques et mettre un terme à la dépendance aux emprunts, l’État gabonais a mis en œuvre dès 2018 un plan dit d’austérité. Gel de recrutements, audit d’agents publics pour débusquer les fonctionnaires fantômes. Seulement, les résultats n’ont pas été concluants. Pis, le chômage des jeunes a explosé. 

Selon la banque mondiale, il est de 40%. Une donnée qui découle du fait que les diplômés sont contraints de participer aux rares concours administratifs organisés. Et ce, avec une espérance de réussite aussi fine qu’un fil dentaire. Que dire des crises sanitaires et économiques qui ont poussé des gros employeurs à mettre la clé sous le paillasson : cas de Satram.

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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