Gabon : un des évadés de la prison de Tchibanga interpellé en plein braquage !
Floride Boundzanga Yobith Yesse, dit « Boudjou», un des évadés de la prison de Tchibanga dans la Nyanga, a été rattrapé par les agents de l’antenne provinciale de la Police judiciaire le 09 novembre 2025. Ce dernier aurait été pris en flagrant délit de braquage à main armée, selon le quotidien L’Union du 11-11-2025, alors que les agents filaient toujours les évadés du 02 septembre dernier.
Boudjou est l’un des auteurs de l’évasion de la prison de Tchibanga dans laquelle plusieurs agents de la sécurité pénitentiaire avaient été blessés. Une interpellation qui met fin à une cavale de sept semaines dans la province. Fugitif, Boudjou aurait renoué avec ses vieilles habitudes et semé le trouble. Ce serait alors qu’il essayait de braquer au quartier Saint-Germain que les agents de la PJ ont mis fin à sa fuite. Il regagne ainsi sa cellule au sein de la Prison de Tchibanga.
L’un des daltons est rattrapé, il n’en reste que trois !
Les faits remontent au 2 septembre lorsqu’une scène digne d’un extrait de Prison break se passait à Tchibanga et dans laquelle quatres détenus ont réussi à prendre la fuite laissant des agents blessés. Une histoire qui a semé la panique et le trouble dans la localité, créant une sensation de frayeur auprès des populations. Si les trois autres membres du quatuor des fugitifs sont toujours en liberté, Boudjou lui, est la preuve que les autres seront à leur tour attrapés.
Si son casier était déjà plein, Boudjou vient d’ajouter de nouvelles charges à son dossier notamment évasion, association de malfaiteurs vol aggravé et de coups et blessures volontaires sur des agents pénitentiaires. Ses compères sont toujours dans la nature et activement recherchés par les agents.
Les Force de police nationale ont à cet effet mis leurs avis de recherche sur toutes leurs plateformes numériques pour étendre la recherche. Il s’agit notamment de Brice Eva, Markinz Hyancynte et Abissa Lendoye. Les populations sont appelées à signaler leur présence car ces derniers sont considérés comme des personnes dangereuses.








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