A La UneDerniers articlesSport

Nécrologie: Alain Da Costa Soares a tiré sa révérence

Ecouter l'article

Véritable baobab du football gabonais qu’il connaissait mieux que quiconque, Alain Da Costa Soares a rejoint le monde des éternels dans la nuit du 9 au 10 janvier 2023 à l’hôpital militaire d’Angondjé. L’information a été rendue publique par plusieurs sources proches de l’ancien sélectionneur mythique d’Azingo qu’il a dirigé à 3 reprises.

Il est, à chaque génération, des symboles qui viennent témoigner de l’existence d’une richesse dans un lieu et une époque donnée. Au football gabonais, Alain Da Costa Soares était certainement une sorte de Zagallo. Une icône hors du rectangle vert qui a su poser les jalons de l’équipe nationale durant les années glorieuses de l’impressionnante Azingo.

Précurseur en Afrique avec sa tactique inspirée du Barça de Johan Cruyff qui valorise le football total, Alain Da Costa Soares va réaliser l’exploit en qualifiant la sélection nationale pour la première fois en quarts de finale de la Coupe d’Afrique junior en 1987. Un an après, il ramène à Libreville, la coupe de l’Union des Etats de l’Afrique Centrale (UDEAC) déroulée au Cameroun.

S’appuyant sur ses acquis,«Coach» comme aimait l’appeler Théodore Zue Nguema, mènera Azingo en quart des finales d’une Coupe d’Afrique des nations (CAN) en 1996 en Afrique du Sud. De VC Mangoungou à Petrosports en passant par l’USM et l’AS Mangasport, l’illustre disparu avait glané 3 championnats et 3 coupes du Gabon. Alain Da Costa Soares laisse une trace indélébile.

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

Articles similaires

Un commentaire

  1. Merci coach… Merci pour ces beaux moments et ces belles émotions à MOANDA avec Manga Sport puis avec Azingo National. Reposez en paix … Les Gabonais ne vous oublieront jamais.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page