Le trafic et la commercialisation d’espèces fauniques protégées sont toujours d’actualité au Gabon. Et pour preuve, le 31 janvier dernier, un trafiquant d’ivoire a été arrêté en possession de deux pointes découpées en quatre morceaux et pesant 16 kg au village Ekouk-village de Kango.
C’est grâce à une opération menée conjointement par le ministère des Eaux et forêts et la brigade de la brigade centre de Kango appuyée par Conservation Justice que le présumé délinquant faunique a été appréhendé. L’indélicat avait en sa possession deux pointes d’ivoire découpées en quatre morceaux et pesant 16 kg.
Le présumé trafiquant serait le propriétaire de ces défenses d’ivoire qu’il dit avoir ramassées en forêt dans la zone d’Ekouk-Village à 20 km de la ville de Kango. Ce dernier ne pourra pas échapper à l’application des dispositions de l’article 390 du code pénal nouveau puisqu’il sera poursuivi pour détention et tentative de commercialisation de défenses d’ivoire. Selon les dispositions du même article, il risque jusqu’à 10 ans d’emprisonnement.
Cette nouvelle arrestation démontre que le réseau du trafic d’ivoire est toujours d’actualité et continue d’alimenter le marché noir qui contribue à la criminalité environnementale. Le trafic de faune est lucratif, augmente la corruption, et est liée à d’autres formes de trafic et finance des groupes mafieux, voire terroristes et extrémistes dans de nombreux pays.
