Gabon: toujours pas de barrière pour l’école publique d’Ambowè
Situé derrière le camp de Gaul dans le premier arrondissement de la commune de Libreville, l’École publique d’ambowè accueille chaque année des milliers d’apprenants de la première à la cinquième année. Pourtant, il est à constater que les élèves et les enseignants ne sont pas à l’abri des individus mal intentionnés dû à l’absence de clôture.
La communauté éducative de l’école primaire du quartier Ambowé, sont toujours à la merci de toute forme de danger au regard de l’insécurité galopante qui règne dans les quartiers du grand libreville. En effet,malgré les nombreux cris de détresse des parents d’élèves qui ne savent plus comment expliquer leur mécontentement et leurs inquiétudes face à l’absence de clôture, l’Etat demeure insensible.
Les enfants scolarisés dans cette école publique courent inéluctablement un risque. Aussi, la cour de cet établissement s’est muée en passage pour les habitants. Il y règne un véritable libertinage où chaque riverain peut sillonner et ce, même aux heures de cours. De quoi susciter l’anxiété des parents d’élèves qui ne comprennent pas qu’aucune mesure soit prise pour davantage sécuriser cette école. Doit-on rappeler que la concentration est un facteur clé dans la réussite d’un apprenant?
Et qu’en laissant cours à ces pratiques moyenâgeuses l’Etat fait inéluctablement le choix d’exposer la jeunesse scolarisée. Ayant déjà mené ce plaidoyer, le chef de quartier a rappelé un fait grave qui aurait pu découler sur une perte en vie humaine. « Un jour la police était aux trousses d’un délinquant qui avait trouvé abri dans une salle de classe », a-t-il ressassé. Une situation déplorable qui devrait être prise à bras le corps par la ministre de l’Education nationale Camélia Ntoutoume Leclercq.