Gabon : statu quo entre l’Onep et Addax,Assala, décision attendue lundi
Le ministre du pétrole, Marcel Abéké, a conjointement avec la ministre du Travail, Solange Ngiakié, lancé les négociations entre l’organisation nationale du pétrole (Onep) et les sociétés pétrolières Assala Energy et Addax Petroleum Gas and Oil. Après plusieurs heures d’échanges, les positions n’ont guère évolué. Le dénouement est espéré le lundi prochain !
Désireux de parvenir à décongestionner les positions dans cette situation qui obère le bon fonctionnement du secteur pétrolier, principal pourvoyeur des revenus de l’État, les ministres du pétrole et du travail ont mis de côté leurs agenda respectifs pour se muer en facilitateurs dans ces négociations ouvertes à l’immeuble du 2 décembre 1997. À l’entame des travaux, Marcel Abéké a rappelé la nécessité de se parler pour trouver un consensus.
Imbroglio autour du bonus de séparation à Assala
C’est sous l’égide de Marcel Abéké et Solange Ngiakié que se sont ouvertes les négociations entre le bureau de l’organisation nationale des emplois du pétrole et le directoire de la société d’exploitation pétrolière Assala Energy. Modérant la parole, les membres du gouvernement de la transition ont appelé les protagonistes à vider leur sac pour en ressortir avec des résolutions qui fassent avancer les positions.
Une maintenue saisie par le secrétaire général de l’Onep qui a dressé le chapelet des atteintes aux droits des employés. « Il y a qu’Assala est en train de quitter le territoire après avoir cédé ses actifs à Maurel et Prom. Les travailleurs demandent un bonus de séparation. Ce sont des points qui traitent de l’argent donc dur de trouver des accords. Mais nous restons confiants sur l’issue positive », a indiqué Sylvain Mayabi Binet.
Statu quo dans les négociations avec Addax
Étendues sur plusieurs heures, les négociations entamées sur fond de quête de solutions pérennes se sont heurtées à la dure réalité des affaires. À savoir la question pécuniaire. « Addax est susceptible de partir du Gabon. Le contrat d’exploration avec l’État expire. Les travailleurs demandent juste à leur employeur de convenir des mesures de séparation éventuelle. C’est légitime », a souligné Sylvain Mayabi Binet.
En réaction, le ministre du Pétrole a rappelé les articulations de ces négociations. « Il fallait faire en sorte que le dialogue se poursuive. Il ne faut surtout pas qu’il soit rompu. Et pour rassurer sur la poursuite des activités pétrolières d’une manière générale. La négociation va suivre son cours lundi », a souligné Marcel Abéké. Dans le même élan, Solange Ngiakié, ministre du travail de la transition a d’ores et déjà martelé que « l’emploi n’a jamais été menacé ».