Gabon : seulement 23% de gynécologues ont une bonne connaissance de l’endométriose

Au terme d’une première étude menée par des gynécologues du Centre hospitalier universitaire mère enfant Jeanne Ebori (CHUMEJE) il en ressort qu’au Gabon, seuls 23% des gynécologues ont une bonne connaissance de l’endométriose, selon le quotidien L’Union. Un constat qui démontre la nécessité de sensibiliser sur cette pathologie pour garantir une meilleure prise en charge.
L’endométriose est une pathologie gynécologique qui se manifeste par des douleurs pelviennes intenses surtout lors des menstruations, lors des rapports sexuels, de la miction ou la défécation. Elle touche environ 176 millions de femmes dans le monde, d’où l’importance de mettre un accent sur la sensibilisation notamment en ce mois de mars dédié à la lutte contre l’endométriose.
La nécessité de parler et prendre en compte l’endométriose
Les données de la première étude menée par les gynécologues du CHUMEJE indiquent que sur tout le territoire national, le pourcentage de spécialistes ayant des connaissances, des aptitudes et des pratiques sur l’endométriose est de 23%. Un chiffre qui démontre l’urgence de former les professionnels de la santé afin que ces derniers soient outillés pour améliorer la prise en charge des patientes souffrantes de cette affection.
Par ailleurs, l’étude révèle que 21,8% de gynécologues savent comment réagir face à une patiente et 29,1% ont les bonnes bases de la prise en charge. Toutefois, ces chiffres sont encore très faibles pour que les femmes souffrant de l’endométriose bénéficient d’un bon suivi. D’où l’urgence pour le ministre de la Santé, le Pr. Adrien Mougougou de considérer cette pathologie chronique et d’en faire une priorité. Rappelons qu’à ce jour, il n’existe pas de traitement curatif contre l’endométriose.
GMT TV