Gabon : retour du spectre de l’empoisonnement !
À Libreville, il n’est plus rare de constater que des jeunes bien connus passent de vie à trépas après avoir festoyé avec des amis. Si pour certains il ne s’agit que de coups du sort de la vie, d’autres pensent davantage à des empoisonnements à l’initiative de ceux qu’ils appelaient « amis » et ce, par jalousie. Les décès sans cause de jeunes acteurs de la nuit librevilloise replongent les populations dans la psychose.
À Libreville, capitale politique du Gabon, les décès liés aux empoisonnements seraient de plus en plus légion. Si les certificats médicaux évoquent des troubles de l’intestin ou des crampes abdominales voire arrêts cardiaques, il est communément admis qu’il s’agirait en réalité des dépôts de substances toxiques dans des boissons alcoolisées ou non conduisant à des troubles intestinaux et gastriques soldés en pertes en vie humaine. Sapristi !
Libreville comme à Yaoundé ?
Les médias, les politiques et même les influenceurs camerounais dénonçaient farouchement une série d’empoisonnements dont les victimes étaient des personnes connues voire en voie de réussite. Une situation qui mettait à mal l’humanisme dans cette partie de l’Afrique centrale. Pourtant, 2 ans après, Libreville semble s’être mise à l’heure de Yaoundé. Tant, les dénonciations sont de plus en plus présentes sur la toile. Des proches qui pleurent leurs regrettés jusqu’à certains médecins qui avouent avoir eu plusieurs cas d’intoxication.
« Rien que la semaine dernière, on est à près de 10 patients qui ont rendu l’âme et dont on ne peut pas identifier la cause de la pathologie si ce n’est les intoxications variées. À ce stade, la thèse des empoisonnements peut–être développée mais avec prudence », a confié un membre du personnel de la plus importante structure hospitalière du pays. Une chose est sûre, les décès à la chaîne non élucidés méritent une attention singulière. Pour l’heure, la peur prend place dans les artères de Libreville où le pouce dans la bouteille est érigé en geste salvateur par des influenceurs. Nous y reviendrons !