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Gabon : l’UDIS déplore la fragilité sociale des diplômés sans emploi 

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À l’occasion de son hebdomadaire conférence de presse, l’Union pour la démocratie et l’intégration sociale (UDIS) a pointé du doigt, par la voix d’un de ses porte-paroles, Jo Dioumy Moubassango, la situation des diplômés sans emploi au Gabon. Pour ce parti dirigé par Hervé Patrick Opiangah, l’exécutif devrait revoir sa note en faisant du plein-emploi une réalité.

Alors que le pays s’apprête à élire son nouveau président, l’UDIS se mue en force de proposition. Ainsi, le parti dirigé par l’homme d’affaires Hervé Patrick Opiangah a lancé une série de conférences de presse visant à scruter les maux qui minent le pays. Pour cet énième échange avec la presse, Jo Dioumy Moubassango, porte-parole dudit parti, a placé le curseur sur l’emploi des jeunes compatriotes.

L’UDIS pour la mise en œuvre d’un jeune, un métier

Se présentant comme un « parti politique responsable », l’Union pour la démocratie et l’intégration sociale s’évertue à jouir de sa liberté d’opinion pour interpeller l’exécutif. Au nombre des axes d’amélioration mis à l’index, l’emploi chez les jeunes Gabonais et Gabonaise, qui, à ce jour, demeure la clé de voûte d’une stabilité sociale.

À ce propos, l’UDIS déplore « la fragilité sociale dans laquelle se trouve aujourd’hui une frange importante de la population gabonaise, parce que sans emploi bien qu’étant diplômés pour certains, parce que sans emploi pour l’avoir perdu, pour d’autres ». Une situation qui conforte le taux de chômage dans notre pays.

À quand un travail décent pour les Gabonais ?

C’est la sempiternelle question dans les 9 provinces du Gabon. La tension sociale devrait donc être un indicateur à exploiter par le gouvernement et le Chef de l’État. Lequel avait prétendu qu’il ne serait heureux que si les Gabonais le sont. À ce propos, l’UDIS dénonce le non-respect du paiement des agents au revenu minimum mensuel (RMM).

Lequel est fixé à 150 000 F CFA. Pourtant certaines entreprises se plairaient à ne pas observer ce baromètre. Résultat, la jeunesse s’adonne « aux vices, tels que la consommation de drogues, la prostitution, le grand banditisme. La jeunesse est désemparée et perdue », souligne Jo Dioumy Moubassango. L’UDIS appelle d’emblée le gouvernement « à faire reculer le chômage ».

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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