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Gabon: quelles mesures prendre pour discipliner les étudiants expatriés au Sénégal ?

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Expatriés par l’État pour la plupart pour y poursuivre leurs études supérieures dans un pays réputé pour son expertise dans le domaine, les étudiants gabonais brillent dorénavant par des actes inciviques répréhensibles aux yeux de la loi. À telle enseigne qu’on en vient à se demander si l’État ne devrait pas tenter d’arrêter l’hémorragie en prenant des mesures ciblées en limitant les départs vers le Sénégal.

« La diplomatie est l’art de dire aux gens leurs vérités, mais sans les offenser » soulignait l’icône de la politique Winston Churchill. Pour ce dernier, ce n’est qu’en maniant savamment cet outil qu’un État parvient à tirer le meilleur de chacun de ses individus qui, volontairement ou pas, sont des ambassadeurs de leur pays à l’étranger. Une stricte réalité que semblent n’avoir pas cernée les étudiants gabonais envoyés par l’État au pays des lions de la Teranga.

Si le Sénégal s’est quasiment hissé au rang de deuxième patrie pour bon nombre de Gabonais en l’occurrence ceux qui y ont fréquenté, la relation ne semble plus être au beau fixe entre nos deux Etats. Et pour cause, l’incivisme jumelé aux actes de violences ont bien fait ternir l’image du Gabon à Dakar. Nous avons en mémoire la violation du couvre-feu en pleine période d’état d’urgence lié à la crise sanitaire Covid-19. Une soirée bruyante et non autorisée avait sonné le tocsin au palais de la République du Sénégal.

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Il aura fallu que Macky Sall s’y mêle pour attendrir les magistrats sénégalais disposés à sanctionner les ressortissants gabonais pris en flagrant délit de trouble à l’ordre public. Que dire de la bagarre au quartier Dieuppeul-Derklé récemment dénoncée par nos autorités consulaires. « Ce que nos compatriotes font au Sénégal devient dangereux. Je ne voudrais pas que des innocents paient à cause de ce genre d’actes et que cela se rejette sur la communauté gabonaise », fustigeaient-elles.

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Annonçant avoir saisi les autorités judiciaires locales pour faire la lumière dans ce qui s’apparente à une agression à l’arme blanche et ce, en état d’ébriété, l’ambassade du Gabon au Sénégal appelait le gouvernement à vite réagir. « Une enquête a été ouverte et les auteurs seront punis, certains pourraient même perdre leur bourse et être renvoyés au Gabon » avait-elle suggéré à ce propos. Seulement des sources proches du dossier révèlent qu’aucune sanction n’a suivi. Résultat, l’impunité a pris une autre tournure.

La presse locale a été choquée d’apprendre qu’un jeune étudiant qui répond au nom de Gahile Mboumba Mboumba est activement recherché par la Justice sénégalaise pour le viol sur un jeune garçon de 14 ans. D’ailleurs, apprend-t-on que le présumé pédocriminel aurait été ramené à Libreville pour éviter de répondre de ses actes. Sapristi ! Toutes choses qui devraient pousser l’État gabonais à prendre des mesures idoines pour ramener de l’ordre et rationaliser l’envoi d’étudiants à l’étranger notamment à Dakar.

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Au nombre de celles-ci, la réduction du nombre d’étudiants boursiers en fixant des quotas par cycle. Ce qui occasionnerait que seul le retour des diplômés permettrait le remplacement numérique. D’ailleurs, un ancien président de l’association des étudiants soutient cette réforme. « On doit arrêter de les envoyer en masse. Ils ne viennent plus apprendre mais suivent leurs amis depuis le lycée. l’ANBG ne reçoit pas les résultats à temps », a-t-il souligné. Aussi, supprimer la bourse pour les formations abondamment faites au Gabon. Le cas des QHSE, Juristes en droits d’affaires voire Communication.

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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Un commentaire

  1. C’est drôle ! En vrai , c’est vos étudiants boursiers qui se comportent mal ici. Ceux qui sont venu seul non aucun problème vu qu’ils sont plus conscient des efforts de leurs parents vis à vis de leurs études. Si le système éducatif gabonais était bon on serait rester au Gabon mais bon, trop de merde dans ce pays incapable d’éduquer correctement ses fils. Résultat ils vont ailleurs et avec dans leurs valises une mentalité de merde.

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