Gabon: que deviendront les étudiants inscrits dans les écoles suspendues par l’ANBG?
Annoncée le jeudi 24 mars dernier par la Directrice générale de l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG), la révision des conventions de partenariat signées avec des établissements d’enseignement supérieur devrait entrer en vigueur très prochainement. Seul bémol, les parents d’élèves sont anxieux quant au sort réservé à leur progéniture alors que l’institution en charge de la question est restée muette.
C’est une mesure forte que vient de prendre l’administration dirigée par Sandra Flore Mambari Pinze épouse Abessolo. En effet, soucieuse de rendre orthodoxes les finances du budget qui lui est consacré, la Directrice générale de l’Agence nationale des bourses du Gabon a annoncé le retrait de certaines écoles et universités dites « trop chères » et ce, de manière temporaire. Une décision qui a suscité autant d’applaudissements que d’inquiétudes chez les parents d’élèves.
Ces derniers s’interrogent sur le devenir de leurs enfants inscrits dans ces établissements qui devraient être exclus de cette convention avec l’État. Vont-ils être réorientés vers les établissements d’enseignement supérieur conservés ? Doivent-ils rechercher un point de chute dans les universités publiques telles Université Omar Bongo (UOB), Université de sciences et de techniques de Masuku (USTM) voire Université de sciences de la santé (USS)?
Autant de questions qui taraudent les esprits. Et ce, d’autant plus que cette révision impactera les établissements à l’étranger où les étudiants gabonais sont envoyés. En attendant que des réponses soient données, l’agence engagée dans la prise en charge des boursiers s’est dite disposée à « proposer aux jeunes Gabonais une meilleure formation aux tarifs les plus avantageux ». Vivement une réaction prompte de Sandra Flore Mambari Pinze épouse Abessolo.