Gabon : quand reprise de cours rime avec pénurie de taxi et embouteillage !

Tout juste deux semaines après la reprise effective des cours pour le compte de l’année 2025-2026, les embouteillages et le manque de taxi se font de plus belle. Une situation qui met à mal la ponctualité de nombreux citoyens à leur lieu de travail. Mais qui suscite des interrogations quant à cette alchimie entre la rentrée des classes et le manque de taxis. 

Que l’on vienne de la commune d’Owendo, de celle d’Akanda, de Libreville ou de Ntoum, le constat est le même. Les rues sont bondées de riverains apprêtés mais en retard se disputant les occasions. Ce phénomène inexplicable n’est pas toujours bénéfique pour les citoyens qui sont contraints de se plier à la réalité du terrain.

C’est reparti pour neuf mois de retard et de bouchons !

Dans cette situation, ce sont les acteurs du transport qui sont les plus heureux. En effet, taxis ou particuliers qui se prêtent au jeu voient les enchères volées dans tous les sens. L’objectif, arriver à l’heure, ou du moins ne pas abuser du retard. «On est obligé si on veut aller au boulot. Et même certains taxis se font désirer, et préfèrent partir à vide », a déclaré un riverain. Pour une direction qui vaut 1000 FCFA à l’accoutumée, aux heures de pointe taxis elle peut atteindre le double selon l’urgence. 

Et ce sont les populations, notamment les personnes administratives ou étudiants qui en paient le prix cher. Ce sans compter les embouteillages qui rallongent le temps de trajet. Qu’on prenne la voie express ou un raccourci, on fini dedans. Dans ces conditions, la priorité est souvent mise sur les apprenants des établissements primaires et secondaires. Les taxis bus, préfèrent accompagner ces derniers, laissant la partie active des populations dans l’attente.

La question se pose donc avec acuité, qu’est-ce-qui cause cette situation si bien qu’elle se répète chaque année? Comment maintenir la fluidité des voies même en période scolaire ? Autant d’interrogations qui nécessitent une réponse efficace sur le terrain, car si elle tend à être récurrente, la patience des riverains, elle, tend vers l’expiration.