Derniers articlesPOLITIQUE

Gabon: Prisca Koho Nlend et Bento Pais lancent la campagne «Zéro violence aux femmes»

Lire cet article

Le vendredi 18 juin dernier, la Délégation de l’Union européenne au Gabon, a procédé au lancement de la campagne « zero violence aux femme », en partenariat avec le vice-champion olympique de Taekwondo Anthony Obame. Une initiative dont l’objectif est de sensibiliser sur les violences basées sur le genre (VBG) qui ont considérablement augmenté en période de covid-19. 

C’est en présence du ministre des Affaires sociales et des Droits de la femme, Prisca Koho Nlend et de l’ambassadeur de l’UE au Gabon, Bento Pais qu’à été lancée cette campagne dénommée  « zéro violence aux femmes ». Une opération axée sur la sensibilisation qui se tiendra sur quarante-cinq jours et qui s’articulera  autour de visuels présents sur les panneaux publicitaires jonchant la capitale gabonaise et  également des capsules vidéos.

Elle vise, entre autres, à renforcer la sensibilisation auprès de la population locale concernant les agressions dont sont victimes la gent féminine au quotidien, et aussi à encourager les victimes ainsi que les témoins de telles violences à les dénoncer, demander de l’aide pour que les choses changent.  « La violence à l’égard des femmes et des filles est une autre et véritable pandémie mondiale, tout en étant la violation des droits humains la plus répandue, face à laquelle il devient urgent d’agir en renforçant la sensibilisation, en faveur d’un changement social, culturel et normatif », a déclaré l’ambassadeur de l’UE au Gabon, Bento Pais.

Pour sa part le  ministre des Affaires sociales et des Droits de la femme, Prisca Koho Nlend est revenue sur l’importance de cette initiative qui vient renforcer le message de la campagne « Gabon égalité ». « Cette initiative révèle un caractère hautement opportun, en droite ligne en plus avec la politique mise en œuvre par le gouvernement gabonais résolu à adresser vigoureusement ce phénomène de violence à l’égard des femmes, singulièrement et basée sur le genre en général », a-t-elle rappelé. 

Pour le membre du gouvernement, c’est donc « face à la persistance de cette violence sexo-spécifique » que la communauté internationale avait pris « la résolution 48/104 relative à la déclaration sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes, adoptée par l’assemblée générale des Nations unies en 1993 », a-t-elle conclu.

Andy Marvine Nze

Fils de Lambaréné, passionné d'écriture et féru des réseaux sociaux, qui a à cœur d'informer sur l'actualité gabonaise et internationale. Avant j'étais chef de classe, maintenant je suis titulaire d'un Master en Sciences Politiques et relations internationales

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page