Gabon : près de 300 millions pour certifier les aéroports internationaux de Port Gentil et Franceville
En plus de sa volonté de développement des infrastructures et de mise aux normes des équipements touristiques, le nouvel exécutif gabonais entend fortement miser sur l’amélioration de la Sécurité de l’aviation civile. Comme indiqué dans le Plan national de développement pour la transition (PNDT), un accent particulier devrait être mis sur la certification des aéroports internationaux de Port Gentil et Mvengue. Portant ainsi le nombre d’aéroports certifiés dans le pays à 3.
A l’issue des audits de l’OACI de 2019 en sécurité, le Gabon a œuvré à la mise en place d’une stratégie de réduction de risque de sécurité opérationnelle et s’est engagé auprès des partenaires internationaux à s’arrimer aux normes internationales en matière de sécurité organisationnelle. Ainsi, en plus de fournir les ressources nécessaires pour soutenir les activités qui s’y rapportent, le gouvernement prévoit de renforcer la capacité du Gabon en matière de supervision de la sécurité en général.
En effet, dans un monde où la mise en œuvre des systèmes de surveillance du trafic aérien devient une priorité, le gouvernement gabonais entend miser sur la certification des aéroports internationaux de Port Gentil et Mvengue. Deux aéroports comptant parmi les plus importants du pays aux côtés de l’aéroport international Léon Mba. Une initiative budgétisée à 298,3 millions de FCFA et répartie sur les trois prochaines années à raison de 99,4 millions de FCFA par an.
L’homologation des aérodromes publics en ligne de mire
Avec également en ligne de mire près de 329 millions de FCFA pour l’homologation des aérodromes publics de Makokou, Mouila, Oyem, Lambaréné, Tchibanga, Mayumba, Koulamoutou, Okondja, Omboué, l’opérationnalisation du Centre secondaire de sauvetage de Libreville, l’établissement et la mise en œuvre efficace du programme national de sécurité de l’aviation civile (PNS) et la supervision des processus de gestion de risque de sécurité (SGS), le gouvernement entend donc clairement faciliter et améliorer le transport aérien à l’horizon 2026.