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Port-Gentil : 3 délinquants sexuels aux arrêts pour « placement » de mineurs

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Un réseau de placement aurait été démantelé le 27 février 2024 par les officiers de police judiciaires (OPJ) de Port-Gentil, chef-lieu de la province de l’Ogooué Maritime. En effet, 3 compatriotes dénommés Nicaise Edzang Oniane, Nzengue Gildas et Assisté Ignamie auraient été arrêtés pour viol sur mineur, détournement de mineur, incitation à la consommation d’alcool et de proxénétisme, rapporte le média Ogooué maritime infos.

C’est assurément le sujet qui alimente toutes les conversations dans la cité pétrolière ces dernières heures. En effet, un réseau de placement avec à sa tête le dénommé  Nicaise Edzang Oniane employé à la société Satram de Port-gentil dans la province de l’Ogooué Maritime, aurait été démantelé. Une action qui aurait été menée par les officiers de police judiciaire et conduit à l’interpellation de 3 compatriotes.

La plainte de la mère d’une victime à l’origine de l’interpellation

En effet, c’est la mère d’une des victimes qui aurait découvert le pot aux roses. Alors qu’elle recherchait sa fille qui aurait fugué de la maison, aurait appris que cette dernière faisait partie d’un réseau de placement. La mère aurait donc directement déposé plainte contre X le 19 février pour détournement de mineur à la gendarmerie de l’océan. C’est à l’issue de l’enquête que les officiers de police judiciaire auraient mis la main sur les mis en cause. 

L’enquête aurait donc conduit les OPJ vers 4 autres jeunes filles dont l’âge varie entre 14 et 15 ans. Un groupe dont la fugueuse serait la tête pensante. Cette dernière était donc chargée de conduire les autres vers Nicaise Edzang Oniane. Le présumer violeur emmenait les mineurs en boîte de nuit régulièrement et d’autres bars avant de les diriger vers des clients avec qui les jeunes filles avaient des rapports sexuels moyennant une somme d’argent.

D’après des sources, les indélicats louaient des appartements juste pour avoir des ébats sexuels avec les victimes. Il faut souligner qu’un des complices, le dénommé Karl Ndong aurait mis fin à ses jours le 24 février 2024 après avoir appris que la police était à sa recherche. Au cours des auditions, Nicaise Edzang Oniane aurait nié les faits qui lui sont reprochés. Seulement, deux des 5 jeunes filles auraient affirmé avoir eu des rapports sexuels avec lui. Pour rappel, selon le Code pénal, viol sur mineur, le détournement de mineur, et incitation à la consommation d’alcool et le proxénétisme sont des crimes respectivement punis par les articles 256, 278,281 et 260 du Code pénal gabonais.

Esther Kengue

Diplômée en Communication des organisations, l'écriture est une vocation que je mets au quotidien au profit de la rédaction de Gabon Media Time pour servir mon pays.

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