Gabon: plus de circulation sur l’axe Lébamba-Makongonio
Les usagers qui empruntent régulièrement l’axe routier reliant la commune de Lébamba au village Makongonio dans le département de la Boumi-Louetsi sont depuis quelques jours contraints de rester sur place à Mbigou. Et pour cause, la formation d’un gigantesque bourbier non loin du regroupement des villages Moukoundou et qui rend désormais difficile la circulation sur cet axe, rapporte le quotidien L’Union.
Se rendre à Mbigou, dans la Ngounié est une mission quasi impossible pour les automobilistes. Excepté pour ceux qu’on peut qualifier de « suicidaires ». Selon plusieurs sources qui s’y sont rendues, le bourbier sur le tronçon Lébamba-Makongonio non loin du regroupement des villages Moukoundou, est de nature à empêcher les déplacements de personnes notamment les malades par évacuation sanitaire mais aussi les biens.
[acl_also_read title=”LIRE AUSSI” text=”Gabon: Lebamba-Mbigou, le calvaire continue malgré le déploiement des travaux publics” link=”https://gabonmediatime.com/gabon-lebamba-mbigou-le-calvaire-continue-malgre-le-deploiement-des-travaux-publics/”]« La route du développement passe par le développement de la route », énonce une légendaire formule bien africaine. Cette maxime semble méconnue des services des Travaux publics basés à Ndendé. Pour preuve, le délaissement des voies de cette localité et pour lesquelles usagers et transporteurs se plaignent chaque jour. Aucune réelle stratégie n’est déployée pour permettre à certaines zones de l’intérieur du pays de jouir enfin des voies terrestres dignes qui faciliteraient les activités économiques et humaines au grand dam des populations.
Le tronçon Lébamba-Makongonio précisément n’est pas une exception. Pour preuve, l’axe Ovan-Makokou dans la province de l’Ogooué-Ivindo est également l’archétype d’un échec des différentes personnalités qui se sont succédé au ministère des Travaux publics et partant du gouvernement. En cette période de retour de pluies diluviennes, les populations peinent à se déplacer. Que dire des commerçants et autres conducteurs de grumiers qui doivent patauger dans des bourbiers et ce sous le regard indifférent des autorités, en têtes desquelles, le ministre des Travaux publics, de l’Equipement et des Infrastructures Léon Armel Bounda Balonzi.
Gageons que cet énième interpellation face sortir le membre du gouvernement de son mutisme qui frise une banalisation de la situation qui demeure pourtant d’une gravité déconcertante. Vivement une prise de conscience des autorités qui connaissent les urgences et les enjeux qui y sont liés. Pour l’heure, les populations sont délaissérs à leur triste sort.