Gabon: plus de 700 commerçants convoqués pour pratique de prix illicites
C’est dans le cadre des contrôles de conformité inopinés que la Direction générale de la concurrence et de la consommation (DGCC) et la Direction générale du Commerce (DGC) ont intensifié les contrôles de conformité des prix auprès des commerçants dans les marchés de la capitale. En effet, cette brigade mixte qui a sillonné plusieurs commerces afin de se rendre compte du respect des prix homologués notamment celui de de l’huile de palme raffinée de marque Cuisin’Or produit par Olam a permis la convocation de plus de 700 opérateurs économiques.
Les équipes de contrôle de la Direction générale de la concurrence et de la consommation ( DGCC) multiplient les descentes de terrain. La campagne qui avait débuté avec la mise sous scellé d’un magasin gaboprix du géant Ceca-Gadis au quartier Akébé dans le troisième arrondissement de la commune de Libreville. Les contrôles s’intensifient dans les marchés. Ainsi, ces organes estiment que le constat établi est relativement satisfaisant.
Et cela passe inéluctablement par l’interpellation des « commerçants véreux » qui usent de subterfuges pour créer une rareté pour, in fine, imposer leur loi commerciale qui ne serait finalement qu’une atteinte à la mercuriale. Pour ce faire, sur plus de 2000 opérateurs visités dans le Grand Libreville à ce jour, un peu plus de 700 commerçants ont été convoqués suite aux constats dressés essentiellement pour pratique de prix illicites ou dépassements de prix et le défaut d’information du consommateur par le non-affichage des prix, soit 30 % des opérateurs visités.
Pour rappel, après la fermeture provisoire d’une gaboprix, ce sont désormais des procédures judiciaires qui pourraient être engagées avec des sanctions plus lourdes pour les récidivistes, assorti d’une forte somme d’argent qui se chiffrerait à plusieurs millions de FCFA. Pour ce faire, le numéro vert 8085 joignable du lundi au vendredi de 7 h 30 à 16 h 00, et le numéro WhatsApp 061 00 01 93 mis en service pour signaler les abus constatés par les consommateurs ne devrait pas être joint que pour les grossistes agréés ou non.