Gabon: plus de 7% du budget de l’Etat sera consacré aux pensions et prestations familiales et sociales dès 2022
C’est ce qui ressort des travaux visant à arrêter pour une période de trois ans, soit de 2022 à 2024, le cadre budgétaire à long et moyen termes dans plusieurs secteurs, organisés conjointement par le ministère de l’Économie et de la Relance et celui du Budget et des Comptes publics. S’agissant du volet protection sociale, le gouvernement poursuivra sa politique d’allocation de pensions par l’augmentation du budget alloué afin de permettre aux fonctionnaires retraités d’avoir accès à de meilleures conditions de vie.
Les ministères de l’Economie et de la Relance, et celui du Budget et des Comptes publics ont récemment rendu public le document de Cadrage macroéconomique et budgétaire 2022-2024, conjointement élaboré. La feuille de route permettra au gouvernement via ses différentes entités d’avoir une vision panoramique de la politique budgétaire pour l’exercice à venir. Concernant les départements ministériels et interministériels de Ministère de la Prévoyance Sociale et de la Solidarité nationale, plus de 7% du budget de l’État sera consacré aux pensions et prestations familiales sociales.
En effet, sur la période 2022-2024, le gouvernement poursuivra la mise en œuvre de son plan social qui regroupe les missions de prévoyance sociale, pensions et prestations familiales et sociales. « Elle afficherait un montant global de 137,7 milliards FCFA en 2022, soit 7,2% du budget de l’Etat », peut-on lire dans le document de Cadrage macroéconomique et budgétaire. Pour ce faire, le budget alloué à cette mission sera divisé en trois pans.
Par ailleurs, les répartitions par mission se déclineraient ainsi qu’il suit, 49,2 milliards FCFA, soit 36% de la fonction pour la prévoyance sociale. Concernant les pensions, 71,5 milliards FCFA, soit 52% de la fonction seront alloués. Quant aux prestations familiales et sociales, 17 milliards FCFA, soit 12% de la fonction seront attribués. Seul bémol, les observateurs craignent un décalage entre les annonces et les circuits tortueux qu’empruntent habituellement les budgets dans notre pays. Surtout au vu des nombreux mouvements d’humeur orchestrés par les retraités devant la Primature pour réclamer leur dû.