Gabon: Paulette Missambo décline sa vision pour l’Union nationale
C’est à la faveur d’une conférence de presse animée ce vendredi 19 novembre que la nouvelle présidente de l’Union nationale Paulette Missambo a tenu à entretenir l’opinion sur le déroulement du congrès ordinaire et les perspectives d’avenir pour cette formation politique. Occasion pour l’ancien ministre de l’Education nationale de réaffirmer sa volonté de donner un nouveau souffle à ce parti d’opposition mais surtout accentuer sa présence sur le terrain.
C’est sous le sceau de la détermination, du rassemblement et de la cohésion que la nouvelle présidente de l’UN a tenu à échanger ce jour avec les hommes et femmes de la presse nationale et internationale. Occasion pour cette dernière de revenir longuement sur son élection, qui n’aura pas été de tout repos, mais surtout de décliner sa vision pour sa formation politique.
Si d’entrée de jeu, Paulette Missambo a tenu à rendre un hommage à l’ensemble des personnalités qui ont été au cœur de la création de l’Union nationale, elle a tenu à adresser « un message d’espoir au peuple gabonais » mais aussi à ses militants. A l’endroit de ces derniers, elle a d’ailleurs rappelé que son « ambition est de rassembler pour reconstruire un parti de progrès et modernité » en redonnant le pouvoir à la base et en renforçant le rôle des coordinations.
Soucieuse de restaurer un climat de cohésion au sein de ce parti d’opposition, celle qui jusque-là occupait le poste de vice-présidente a dit être prête à travailler de concert avec son challenger Paul Marie Gondjout, démentant au passage les rumeurs sur des tensions au sein de cette formation politique. « Tout ce qui s’est passé participe du jeu démocratique et lors de notre congrès nous avons administré une leçon de démocratie au Gabon et même en Afrique », a-t-elle lancé.
Se donnant une envergure plus nationale, la présidente de l’Union nationale a réaffirmé la volonté de son parti à poursuivre le combat pour le changement et l’alternance. « Nous devons nous tenir aux côtés de nos compatriotes. Nous devons esquisser des solutions à leurs angoisses. Nous devons constituer une alternative à l’incompétence qui gangrène l’appareil d’Etat », a martelé Paulette Missambo.