Gabon: Paul Marie Gondjout salue le projet de modification du Code civil
Quelques heures seulement, après la lecture du communiqué final du Conseil des ministres qui s’est tenu ce mardi 23 mars 2021 par visioconférence, aux termes duquel, le gouvernement a annoncé une réforme du Code civil gabonais, l’actuel candidat à la présidence de l’Union nationale (UN), parti de l’opposition, Paul Marie Gondjout, a tenu à saluer cette initiative de l’exécutif.
C’est sur son profil Facebook et à travers un post sur lequel il est entouré de ses fidèles au sein de l’Union nationale, que l’actuel secrétaire exécutif adjoint de l’Union nationale a manifesté son approbation de la réforme du Code civil annoncée par Madeleine Edmée Berre, porte-parole du gouvernement. « Je salue le projet de modification du code civil dans tous ses aspects proposé par la Garde des Sceaux ministre de la Justice en conseil des ministres ce mercredi 23 mars 2021 », a-t-il précisé.
Il faut dire que les dispositions du Code civil gabonais actuellement en vigueur datent des années post indépendance et n’ont pas connu de modification depuis plus de 40 ans. Paul Marie Gondjout qui brigue la présidence de sa formation politique estime que la réforme impulsée par le gouvernement vient « lutter contre les violences multiformes faites aux femmes » et constitue « un impératif de société ».
C’est fort de la nécessité de faire évoluer nos texte que Paul Marie Gondjout, dit soutenir « cette lutte par une réelle affirmation de la loi ». Une loi qui doit garantir aux Gabonaises et Gabonais les mêmes droits. « Il est logique, poursuit-il que dans le cadre de l’égalité homme-femme prônée dans cette modification du code civil, les articles sur le mariage soient dépoussiérés de leurs aspects rétrogrades. Ils doivent être adaptés à l’évolution de notre société », a-t-il conclu.
Il ne reste plus qu’aux deux chambres du parlement, assemblée nationale et sénat de prendre la mesure de cette réforme qui semble pour l’heure être une nécessité au regard des disparités décriées par les Gabonaises dans une société où elles occupent de plus une place importante dans la sphère politique.