Gabon : ouverture d’un atelier sous-régional pour renforcer la lutte contre la traite des personnes et le trafic de migrants

Le ministre de la Justice, Garde des sceaux chargé des Droits humains, Séraphin Akure-Davain, a procédé ce mardi 29 juillet 2025 au lancement officiel de la rencontre sous-régionale consacrée à la lutte contre la traite des personnes et le trafic illicite de migrants. Cet atelier stratégique vise à renforcer les capacités opérationnelles des acteurs de l’application des lois afin de lutter contre ce fléau qui gangrène l’Afrique. 

C’est en présence du Coordonnateur Résident des Nations Unies par intérim au Gabon, le Dr. Marie-Reine Chirezi Fabry, et de représentants d’autres institutions internationales que le ministre de tutelle a, dans son discours d’ouverture, salué la tenue de cet atelier dans son pays. Pour Séraphin Akure-Davain cette rencontre marque une étape cruciale dans le cadre de la commémoration de la Journée mondiale de lutte contre la traite des personnes, célébrée chaque 30 juillet et dont le thème retenu pour l’édition 2025 est : « La traite des êtres humains est un crime organisé – Mettons fin à l’exploitation ». 

Renforcer les capacités et la coopération régionale

Le membre du gouvernement a souligné que cette rencontre marque l’engagement fort des autorités du Gabon et des autres États concernés à œuvrer ensemble pour la protection des migrants en situation de vulnérabilité. Prévu pour durer trois jours, Séraphin Akure-Davain a précisé qu’un accent sera mis sur  le renforcement de la coopération régionale et la coordination des efforts entre nos Etats et nos gouvernements pour lutter efficacement contre ces crimes transfrontaliers. 

Le représentant du Coordonnateur Résident des Nations Unies au Gabon par intérim,le Dre Marie-Reine Chirezi Fabry a, quant à elle, salué la participation active des sept États concernés ainsi que la présence de l’Ambassadrice de l’Union européenne, représentante des bailleurs du Fonds. Elle a rappelé que cet atelier constitue une réponse collective et humaine face à des défis qui dépassent les frontières, dénonçant les souffrances infligées aux migrants sur ces routes devenues de véritables couloirs d’exploitation.

Notons que cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet régional de renforcement de la gestion de la migration mixte et de lutte contre la criminalité transnationale organisée, financé par le MPTF (Fonds Multipartenaires des Nations Unies), et démontre une volonté commune de mieux protéger les plus vulnérables.