Gabon : ouverture des assises sur le Système LMD pour réformer en profondeur l’enseignement supérieur
Ce lundi mars 2024, le premier ministre de la Transition, Raymond Ndong Sima a procédé à l’ouverture des travaux des assises visant à redynamiser le système Licence, Master et Doctorat (LMD) au campus de l’Institut national des sciences et de gestion (INSG). Des assises qui visent à réformer l’enseignement pour mieux intégrer les besoins des étudiants et du marché du travail, mais qui permettront également d’engager des actions immédiates, telles que la révision des filières et un partenariat renforcé avec le secteur privé.
C’est en présence des présidents des corps constitués, du ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation technologique le Pr Hervé Ndoume Essingone, des autres membres du gouvernement, des diplomates, des représentants de la Fédération des entreprises du Gabon (FEG), des responsables académiques et des enseignants chercheurs que s’est déroulé cette cérémonie d’ouverture. Des assises qui s’inscrivent dans la volonté des pouvoirs publics d’apporter des solutions pérennes à la problématique de la qualité des offres de formation et de l’adéquation formation-emploi.
Réformer le système LMD
Reconnaissant que le système d’enseignement supérieur du Gabon peine à répondre aux attentes des étudiants et à celle des parents, le chef du gouvernement a souligné que ces assises ont pour objectif de faire un diagnostic de la situation afin d’arriver à une réforme systémique de l’université gabonaise avec comme ambition d’allier démocratisation et qualité, autonomie des établissements et performance, compétitivité et rayonnement culturel.
Pour sa part, le Pr. Hervé Ndoume Essingone a relevé qu’à l’issue de ces assises prévues pour 3 jours il faudra « mener des actions correctives très fortes » qui devraient consister à placer l’étudiant au centre de cette réforme. En outre, un nouveau système d’enseignement basé sur la parfaite appropriation du système LMD par la communauté universitaire nationale. « Dans un environnement qui change, il n’y a pas plus grand risque de rester immobile », a déclaré le ministre de l’Enseignement supérieur.
