Gabon : ouverture de la 13ème session ordinaire du CPC-TP de la CEMAC

Les travaux de la 13ème session du Cadre permanent de concertation des trésors publics de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CPC-TP-CEMAC) ont été ouverts,ce mardi 4 mars 2025, par le président entrant, Luther Steeven Abouna Yangui, en lieu et place du Ministre des comptes publics et de la Dette du Gabon empêché. Placés sous le thème : « Renforcement de la gouvernance des finances publiques dans la CEMAC : enjeux, défis et pistes de solutions », ces travaux de portée sous-régionale s’articuleront autour de deux panels avec 4 objectifs principaux.

Un jour après la réunion technique tenue au siège de la Banque des États de l’Afrique Centrale (BEAC) à Libreville, les travaux de la 13ème session du Cadre permanent de concertation des trésors publics de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale ont effectivement débuté ce mardi 4 mars 2025. Dans son mot de bienvenue, le Directeur national (DN) de la Banque centrale Rodrigue Bissielou, a souligné que l’enjeu majeur est de veiller à ce que le marché des titres du trésor, qui est une alternative au financement extérieur, demeure.

Une 13e session aux allures de grand-messe pour le marché des valeurs du trésor

Entouré de Dimitri Ndjebi, Guy Dabi Gab-Leyba, Serge Ourassio Monkomse, Rodrigue Bissielou, Rodrigue Christian Otoly, Tsono Ndzale, Manacé Minko Mi Mbele, Jean Baptiste Ngolo Alini et Mohamed Hamlili respectivement président de la fédération des APEC-CEMAC, conseiller régional FMI/AFRITAC Centre, membre statuaire/DG trésor Centrafrique, DN BEAC, Rapporteur CPC-TP CEMAC, membre statutaire/conseiller Min.Fi Congo, conseiller du Premier ministre, DG Économie et DG UGB, le président entrant du CPC-TP CEMAC a posé les jalons des travaux devant mener à des pistes des solutions le 6 mars prochain.Dans son adresse, Luther Steeven Abouna Yangui a mis en exergue quelques défis de l’heure à relever collégialement à savoir « la problématique de la sincérité budgétaire, l’amélioration de la transparence financière, la modernisation des mécanismes budgétaires, la rationalisation de la gestion de la dette, l’optimisation de la trésorerie publique, la quête pour un marché régionale des valeurs du Trésor davantage attractif et profond, la diversification de la base des investisseurs ainsi que la maîtrise des risques budgétaires et des risques de marchés ». Des aspérités à s’affranchir pour une « économie régionale robuste ».

Évoquant la reprise progressive dans les États membres, le Président entrant du CPC-TP-CEMAC a appelé l’ensemble des participants à cette session de 4 jours, qui prendra fin le 6 mars 2025, à l’urgence « adopter des pratiques exemplaires et des solutions innovantes en matière de gestion de finances ». À cette occasion, Luther Steeven Abouna Yangui a invité « à engager des échanges francs, constructifs et porteurs de solutions durables ». Pour cette première journée, une communication spéciale a été faite par le FMI/AFRITAC Centre sur le rapport de mission technique du 9 au 20 décembre 2024 à Yaoundé. Ont suivi, les panels 42 et 41 animés par des experts du domaine.Ces derniers sont respectivement intitulés « Risques budgétaires en zone CEMAC : contexte, dispositifs actuels des risques budgétaires et pistes d’amélioration pour une rationalisation des interventions des États sur le marché des valeurs du trésor » et « Gestion budgétaire, efficacité économique et incidences sur le marché des valeurs du trésor de la CEMAC : état des lieux, défis et pistes de solutions ». Une journée riche puisque les panélistes ont également passé au crible un « focus sur la problématique d’exposition du secteur bancaire au risque souverain dans la CEMAC et regard sur les autres places africaines : conséquences sur le développement du marché des valeurs du Trésor et pistes de solutions ».