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Gabon : Oligui Nguema pour l’éducation des jeunes sur les mœurs !

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Dans une interview axé sur le bilan des 100 premiers jours du gouvernement accordée à L’Union le 21 août 2025, le président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, a exprimé un regret majeur depuis son accession au pouvoir: la dégradation des mœurs au sein de la jeunesse. Il a annoncé vouloir rectifier le tir en révisant l’éducation des enfants dans ce domaine afin de semer en eux de bonnes graines.

À la question de savoir si le chef de l’État aurait des regrets au bout de ces cents jours, Brice Clotaire Oligui Nguema a confié qu’ « une petite chose peut constituer un regret, celle des mœurs. » Avec la récurrence de dérives observées aussi bien sur les réseaux sociaux qu’en dehors, il est nécessaire de passer une révision des acquis de chaque jeune depuis le bas âge pour construire une société plus noble.

Vers une jeunesse plus résiliente et mieux instruite ?

C’est du moins ce que l’on peut dire devant la situation et le comportement des jeunes aujourd’hui. Des dérives entraînant des tensions verbales ou la mise à l’écart d’un individu pour des raisons parfois insignifiantes. Des actions qui interrogent sur les valeurs des gabonais, et devant lesquelles le président de la République a reconnu un retard dans la réaction. « Pendant la transition nous n’avons pas mis un accent dans ce domaine », a-t-il déploré.

Mais les choses comptent bien changer, car le chef du gouvernement est résolu à bannir des agissements peu valeureux des habitudes des populations.« Il est question ici de revoir l’éducation de nos enfants dans le domaine des mœurs. »a déclaré Brice Clotaire Oligui Nguema. Une résolution qui devrait à terme, si elle est exécutée sur le terrain, restaurer le civisme et la dignité chez les jeunes.

En sachant que la jeunesse se veut l’avenir de demain et qu’elle est placée au cœur des actions de développement de la nation, il serait difficile de parvenir à un idéal avec de mauvaises mœurs. Il faudrait peut-être insister sur le rôle de l’école, et de la famille dans la transmission des valeurs. Ce, sans oublier qu’en dehors de ces deux entités, la rue est aussi une école, et que la rue gabonaise est riche en notions peu honorables.

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