Gabon : Olam Palm ramène la sérénité sur ses sites
Les 20 et 21 octobre derniers, la résidence hôtelière Arondo de Lambaréné a abrité la concertation entre la direction d’Olam Palm & Rubber et son personnel. Cette rencontre a permis de ramener la sérénité sur les sites du groupe, en proie depuis quelque temps à des mouvements d’humeur sur fonds de précarisation des emplois.
Récemment, les employés d’Olam sont montés au créneau. Ce mouvement d’humeur qui avait pour principale revendication la revalorisation salariale, a conduit à la suspension des activités sur différents sites. Face à cette paralysie et soucieuse d’apporter des solutions durables, la direction d’Olam a organisé des assises à Lambaréné dans le Moyen Ogooué.
Une rencontre tripartite pour un apaisement des tensions à Olam
Cette rencontre cruciale pour la croissance d’Olam Palm a vu la participation d’un parterre d’entités. D’abord l’employeur, représenté par le Top management, les représentants des employés, via leurs responsables syndicaux et les collectifs des travailleurs, ainsi que l’administration centrale, représentée par l’inspection du travail. Il était question pour les parties de s’entretenir dans l’optique d’envisager une sortie de crise.
Ce sont deux jours de débats houleux au cours desquels 201 points ont été évoqués. Si les discussions se sont achevées tardivement, elles ont débouché sur des solutions. Il s’agit notamment de l’avancement automatique des employés ayant 4 ans et plus, de l’instauration de la prime, qui correspond à 3 % d’augmentation de salaire pour les employés de l’échelon C ayant 4 ans d’ancienneté. Toutes ces mesures ont été prises avec effet immédiat.
Notons que ces avancées ont conduit à une reprise du service par l’ensemble des employés. Le PDG d’Olam Palm Gabon, M. Darshan Raiyani, s’est pour sa part félicité de ce dénouement, et a profité de l’occasion pour appeler les employés à plus de célérité dans le travail. Afin de solder entièrement le problème, les parties ont repris les négociations le 26 octobre dernier, lesquelles devront s’étaler jusqu’au 24 novembre.
Iris OBANGA
Journaliste stagiaire