Gabon : Ndong Sima fait le point sur la RUR avec les acteurs du secteur

Le Premier ministre Raymond Ndong Sima a présidé, le 10 mars 2025, une séance de travail élargie aux marketers, portant sur la gestion et le suivi du recouvrement de la Redevance d’Usure de la Route (RUR). En tant que président du comité de pilotage de la commission interministérielle en charge de cette redevance, il a passé en revue l’état des contributions des sociétés pétrolières et l’affectation des fonds aux structures bénéficiaires.

La Redevance d’Usure de la Route est un levier essentiel pour la préservation du réseau routier national gabonais. Pour Raymond Ndong Sima, il est impératif que la collecte et le reversement de ces fonds se fassent dans la plus grande transparence.

Des avancées mais des défis à surmonter

Prélevée sur les ventes de produits pétroliers, la RUR est destinée à deux entités : le Fonds Autonome National d’Entretien Routier (FANER), qui assure l’entretien du réseau routier, et la Direction Générale des Études et Laboratoires (DGEL), chargée du contrôle qualité des hydrocarbures. Selon les données fournies, l’année 2024 a été marquée par un respect global des obligations fiscales par les marketers, qui ont procédé aux déclarations et paiements requis auprès du Trésor Public.

Toutefois, un retard a été signalé concernant le reversement des fonds du quatrième trimestre 2024, une situation qui pourrait impacter les opérations de maintenance des infrastructures routières. Malgré cette difficulté, le Premier ministre s’est félicité des avancées notables réalisées par le comité technique, insistant sur l’importance d’un suivi rigoureux pour garantir l’efficacité du dispositif.

La réunion s’est tenue en présence des ministres en charge du Pétrole, des Comptes publics, de la Dette, de l’Économie et des Participations, ainsi que des experts et points focaux impliqués dans la gestion de la RUR. Les échanges ont permis de réaffirmer la nécessité d’une coordination efficace entre les différentes parties prenantes pour assurer une gestion optimale de ces ressources, vitales pour l’entretien du réseau routier national.