Gabon: nargués par l’ANBG, les doctorants de l’UOB s’en remettent à Ali Bongo
C’est par le biais d’une lettre ouverte datant du lundi 5 septembre 2022 que le collectif des doctorants de l’Université Omar Bongo (UOB) a sollicité l’intervention du chef de l’État sur l’« application parcellaire », par l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG), du décret N°00148/PR/MERSTTENFC du 07 juin 2021 fixant les régimes de bourse d’études en République gabonaise. Laquelle traduit une conspiration contre l’intégrité morale d’Ali Bongo par des actes travestissant en « promesses électorales », ses engagements pour la jeunesse gabonaise.
C’est un secret de polichinelle que de dire que la poursuite des études à l’Université Omar Bongo relève du parcours du combattant tant l’année académique est ponctuée par de nombreux dysfonctionnements. Dernier fait en date, la situation des doctorants du « Temple du savoir », lesquels pourraient ne plus bénéficier de la bourse de l’État malgré le décret N°00148/PR/MERSTTENFC du 07 juin 2021 fixant les régimes de bourse d’études en République gabonaise. Une situation que ces derniers fustigent et pour laquelle, ils en appellent à l’arbitrage du chef de l’État, Ali Bongo Ondimba.
Dans leur courrier, les doctorants de l’UOB indiquent que des raisons fallacieuses leur auraient été données par l’ANBG. « Le subterfuge du déficit budgétaire soutenu (à tort) par les responsables de l’Agence pour se dérober malhabilement à leur devoir apparaît comme une prétentieuse remise en cause de la compétence de prévision politique censée déterminer l’action de votre Gouvernement. Ensuite il dénote un outrage intolérable aux institutions auxquelles incombait l’examen du décret avant sa publication dans le Journal Officiel N°118 du 10 juin 2021 » peut-on lire dans la lettre parvenue à la rédaction de Gabon Media Time.
C’est dans ce cadre que le collectif desdits doctorants a saisi le lundi 5 septembre 2022 les plus hautes autorités gabonaises en tête desquelles le président de la République pour solliciter une intervention dans ce litige qui ferait courir à ces derniers l’arrêt de leur cursus. A cet effet, ils ont dénoncé une « conspiration des responsables de l’Agence Nationale des Bourses du Gabon qui, si vous ne prenez garde à juguler le mal à temps, risque de ternir le prestige de votre deuxième septennat pourtant dédié à la jeunesse ». Gageons que le courrier parviendra au numéro 1 gabonais afin que cette situation connaisse son épilogue.