Gabon: Massassa fait le bilan à mi parcours du nouveau Code pétrolier
Ministre chargé du Pétrole et des Hydrocarbures, Vincent de Paul Massassa était auditionné par les députés cette semaine. Entre bilan et perspective, le membre du gouvernement a fait le tour des questions relatives au nouveau Code portant réglementation du secteur des hydrocarbures en République Gabonaise. Soulignant notamment la signature de près d’une quinzaine de contrats et avenants aux contrats d’hydrocarbures avec les opérateurs pétroliers depuis 2019, Massassa s’est montré optimiste.
Un peu moins de deux ans après son entrée en vigueur, le nouveau code portant réglementation du secteur des hydrocarbures en République Gabonaise, a fait l’objet d’un premier bilan à mi parcours par le ministre chargé de ce département. Il faut dire qu’entre cession d’actifs de Total à Perenco et baisse des investissements liée à la pandémie de Covid-19, ce nouveau code pétrolier suscitait des doutes dans l’esprit de nombreux députés. Doutes finalement dissipés par les propos du chef de ce département.
En effet, soulignant notamment la signature depuis l’entrée en vigueur de ce nouveau code pétrolier en juillet 2019, de douze contrats d’hydrocarbures et deux avenants aux contrats existants qui étendent les durées d’exploration pour permettre le forage de puits supplémentaires, Vincent de Paul Massassa s’est voulu rassurant et optimiste. Un optimisme d’ailleurs renforcé, par l’importance du nombre d’opérateurs en attente dans le cadre du 12ème appel d’offres international pour l’attribution de trente-cinq (35) blocs en zone offshore profonde et très profonde.
Le jugeant bien évidemment aussi attractif que flexible comme en témoignent donc les signatures de plusieurs nouveaux Contrats d’Exploration et de Partage de Production (CEPP), Vincent de Paul Massassa a ainsi rappelé que le léger retard à l’allumage constaté par les honorables, s’expliquait principalement par le contexte sanitaire actuel. Un contexte qui a notamment contraint les pays membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a s’imposer des quotas.
« Toujours en phase de promotion du bassin sédimentaire gabonais (…) avec l’ambition de signer plusieurs nouveaux contrats après la reprise du 12ème appel d’offres » comme l’a indiqué Vincent de Paul Massassa, l’exécutif entend donc renforcer l’influence de ce nouveau code pétrolier dans les années à venir. Un code qui a déjà su faire mieux que le précédent d’Août 2014, qui « jugé trop rigide » n’avait en cinq ans, pas permis à l’Etat de signer le moindre nouveau contrat d’hydrocarbures.