Gabon : Marcel Libama pour la création d’une Direction spécialisée sur les violences en milieu scolaire

Depuis plusieurs jours, l’actualité met en avant des apprenants en pleine scène de violence inouïe au sein de la capitale politique du Gabon, Libreville. Des scènes qui interrogent sur la sécurité des jeunes au sein des établissements scolaires. À ce propos, Marcel Libama, député de la transition a fait une suggestion dans le sens d’endiguer le phénomène avec la création d’une Direction générale de la prévention de la violence, du climat scolaire et de la qualité de vie à l’école.

Insultes, intimidations, agressions physiques ou sexuelles, bref, l’école, qui a longtemps été perçue comme un havre de paix, se transforme de plus en plus en un milieu où l’insécurité court dans les couloirs au Gabon. Pour Marcel Libama, la création de cette Direction générale de la prévention de la violence, du climat scolaire et de la qualité de vie à l’école, pourrait venir à réduire considérablement les risques de violences entre élèves et restaurer un climat de sérénité au sein de la communauté éducative. 

Une direction pour prévenir la violence scolaire 

En dépit des nombreuses mesures prises par le gouvernement afin de garantir un environnement sain aussi bien pour les apprenants que pour les corps enseignant, le constat sur le terrain est autre. En effet, dans son adresse, le député de la transition Marcel Libama, fait un bilan sur les dispositifs de prévention, l’évaluation des politiques éducatives existantes. Pour lui, « Il nous faut aujourd’hui un véritable programme national structuré de prévention des violences scolaires »a déclaré Marcel Libama. 

Soulignant qu’il apparaît nécessaire de doter le ministère d’un véritable pilotage national intégré, le député de la transition voit en cette direction une solution efficace. Laquelle direction aura pour mission de centraliser les politiques de lutte contre toutes les formes de violence scolaire, coordonner les actions des différents services et partenaires, harmoniser les pratiques entre établissements et régions. 

Mais aussi, impulser des programmes de formation, d’accompagnement psychosocial, de médiation scolaire,assurer un suivi rigoureux des indicateurs de climat scolaire et de bien-être,et piloter l’évaluation de toutes les actions engagées en la matière. Un levier essentiel pour améliorer la qualité des apprentissages, prévenir les décrochages, restaurer la confiance des familles, et renforcer l’attractivité du métier «Au-delà des discours, il est temps d’agir, avec lucidité, courage et méthode.», a-t-il conclu.