Depuis plusieurs semaines, la mairie de Mandji dans le département de Ndolou est mise sous pression par le parquet de la République près le tribunal de première instance de Mouila. Et pour cause, une plainte d’Antoinette M. la soixantaine aurait été déposée pour des faits d’escroquerie, rapporte le quotidien L’Union.
Selon une source autorisée, le 8 décembre 2016, Antoinette M. aurait monté son dossier de bornage et payé 60 000 FCFA à la comptabilité de la mairie de Mandji. Laquelle devait transférer les éléments constitutifs dudit dossier auprès de la Direction provinciale de l’urbanisme et du cadastre de Mouila afin que des travaux topographiques soient ensuite effectués sur le terrain par les responsables du cadastre de Fougamou.
Sauf que plusieurs années se sont écoulées sans qu’aucune équipe n’arrive à Mandji pour borner le terrain de dame Antoinette M. Toute chose qui aurait contraint cette dernière à rallier Mouila, pour s’enquérir de la situation. Contre toute attente, la sexagénaire découvre que son dossier n’a jamais été dans le circuit de la Direction provinciale de l’urbanisme et du cadastre de la capitale provinciale de la Ngounié.
A la suite de cette désagréable surprise, Antoinette M. décide de porter plainte au tribunal de première instance de Mouila. A la suite de cette saisine, la brigade de gendarmerie a reçu un soit transmis du procureur de la République pour l’ouverture d’une enquête. Par ailleurs, cette dernière a mis en évidence que l’argent a été encaissé par le pool comptabilité qui avait délivré le reçu fantaisiste à la plaignante. Le parquet ayant au passage sommé la mairie de Mandji de borner la parcelle d’Antoinette M. dans les plus brefs délais.
Ceux qui étaient là cette année n’ont qu’à prendre les responsabilités c’est simple.