Gabon: l’Union européenne remet en cause les certificats de l’Agasa
C’est la principale information contenue dans la récente note de la commission européenne en charge de la législation phytosanitaire répertoriant la liste des pays dont le Gabon « interdits d’exporter certains fruits vers l’Union européenne ». Il s’agit des mangues, des papayes, des goyaves, des poivrons, des aubergines et de la tomate qui ne répondraient pas aux normes internationales.
L’organisme national chargé de la sécurité alimentaire est depuis hier mis à mal par une décision prise par la commission européenne en charge de la législation phytosanitaire. Cette dernière récuse la qualité des produits émanant du Gabon qui seraient aux antipodes du nouveau règlement en vigueur. L’Union européenne (UE) reproche à notre pays « certaines espèces et certains genres de mouches » désignés comme organismes de quarantaine.
Ainsi donc , L’UE a opté pour une mesure réparatrice qui consiste à appliquer « une approche systémique ou un traitement post-récolte pour garantir que le produit exporté est exempt des organismes nuisibles ». Il revient donc au ministère de l’Agriculture ainsi qu’à l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (Agasa) de procéder à une mise à jour des procédés de certification en tenant compte de la nouvelle approche internationale.
Il est tout de même judicieux de préciser que le Gabon n’est pas le seul pays à être frappé par cette interdiction de la commission européenne en charge de la législation phytosanitaire qui portant sur les mangues, les papayes, les goyaves, les poivrons, les aubergines et les tomates. La liste dévoilée compte entre autres l’Angola, le Bénin, le Botswana, le Burkina Faso, le Burundi, le Cameroun, le Cap-Vert, la République centrafricaine, le Tchad, Les comores, le Congo, la Côte d’Ivoire, l’île Djibouti, la Guinée équatoriale et le Ghana.