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Gabon: Antonella Ndembet appelle à «plus d’empathie» envers les veuves

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C’est à l’occasion de la commémoration de la Journée internationale des veuves ce mercredi 23 juin 2022 que la ministre de la Justice chargée des droits de l’Homme a accentué le plaidoyer pour la protection des conjoints survivants. Face aux maux auxquels cette catégorie d’individus fait face, Erlyne Antonella Ndembet Damas a appelé les acteurs de la justice a davantage garantir les droits des veuves en faisant preuve de «plus d’empathie».

Célébrée depuis 11 ans déjà, la Journée internationale Journée internationale des veuves instituée par la résolution 65/189 de l’Assemblée générale des Nations unies du 21 décembre 2010 a définitivement une place de choix au Gabon qui ne ménage aucun effort pour promouvoir et protéger la Femme. À l’occasion de la célébration de cette journée hautement importante, a tenu à rendre un vibrant hommage à la chaîne de valeurs engagée dans ce combat qui concerne toutes les couches de la société sans distinction aucune.

Pour cette 12ème célébration, Erlyne Antonella Ndembet épouse Damas a tenu à dresser un bilan qu’elle a qualifié de « lucide et objectif » sur l’ensemble d’actions menées en vue d’inverser la vapeur dans le bafouement des droits des conjoints survivants et ce,  notamment leurs droits patrimoniaux et successoraux. Pour le ministre de la Justice, en dépit des efforts du gouvernement soutenu par l’activité de la Première dame Sylvia Bongo Ondimba, la situation des « veuves et des orphelins reste préoccupante dans notre pays ». 

D’ailleurs souligne-t-elle, « il y a encore trop de femmes qui, lorsqu’elles perdent leur mari, se retrouvent dans une insécurité physique et sont menacées, injuriées publiquement, expulsées de leurs domiciles, alors même qu’elles viennent d’être exposées à un traumatisme moral provoqué par le décès de l’époux ! ». Soucieux de la condition de ces derniers, le gouvernement entend intensifier son action en faveur de la garantie effective de leurs droits.

À cet effet, Erlyne Antonella Ndembet Damas a annoncé une pile de mécanismes qui devrait être mise en branle sous peu. Il s’agit entre autres du renforcement du dispositif juridique de répression des violences morales, psychologiques, économiques et patrimoniales à l’égard des femmes et d’un accompagnement des veuves dans leurs démarches administratives et judiciaires. Non sans manquer d’inviter les juges « à plus d’empathie et à plus de responsabilité. Je voudrais, surtout, nous inviter à un engagement ferme en faveur de la lutte contre la spoliation des veuves », a-t-elle conclu.

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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