Gabon : l’UDIS et Opiangah condamnent l’attaque du meeting de Barro Chambrier à Franceville
La perturbation du meeting du candidat à l’élection présidentielle, Alexandre Barro Chambrier à Franceville, continue de susciter des réactions au sein de la classe politique. Le tour est revenu ce 27 juillet à l’Union pour la démocratie et l’intégration sociale (UDIS), qui, à l’occasion de sa conférence de presse hebdomadaire, a vertement condamné ces actes de violence.
Alors que la plupart des formations politiques proches de la majorité présidentielle ont condamné à demi-mot les violences dont ont fait l’objet les partisans d’Alexandre Barro Chambrier à Franceville, l’Union pour la démocratie et l’intégration sociale a, sans ambiguïté, désapprouvé ces agissements. C’est ce qui ressort de la conférence de presse organisée ce jeudi à l’occasion de son rendez-vous hebdomadaire avec la presse nationale et internationale.
Condamnation ferme des violences par l’UDIS
Depuis le début du processus électoral, l’UDIS n’a de cesse d’appeler à la paix et à la préservation du vivre-ensemble des Gabonais. En tant que formation politique responsable, il était donc de son devoir de rappeler que « M. Chambrier est un Gabonais, acteur politique, qui a droit à la même respectabilité et aux mêmes égards dus à tous les Gabonais Leaders de partis politique ».
C’est pourquoi, par la voix de son porte-parole Jo Dioumy Moubassandjo, l’UDIS « et son président ont condamné fermement cet incident, que rien ne peut justifier ». Il a par ailleurs rappelé un principe cardinal garantit à chaque Gabonais par la Constitution, à savoir la liberté d’aller et venir sur chaque partie du territoire national.
Une bande de vandales surexcités
Poursuivant dans la même lancée, le porte-parole de l’UDIS a précisé que son parti « ne peut en aucun cas cautionner le spectacle de la violence gratuite et la barbare de Franceville », qu’il attribue à « une bande de vandales surexcités ». Sans faire d’amalgame, la formation politique dirigée par Hervé Patrick Opiangah a fait observer que « Dans l’hypothèse où cette scène barbare et antidémocratique aurait été commanditée, ce serait encore plus insupportable ».
Dans une sorte de misent garde, l’UDIS a tenu à rappeler qu’« aucun lieu du territoire du Gabon n’est la propriété privée de personne ». C’est pourquoi, le porte-parole, au nom d’Hervé Patrick Opiangah et sa formation politique, en appelle au calme et à la retenue, et souhaite que ces actes ne se reproduisent plus jamais vis-à-vis d’un quelconque candidat ou acteur de la société civile que ce soit.